“Un équilibre où tout le monde est gagnant”, salue Patrice Vergriete, le ministre délégué chargé des Transports

Le ministre délégué chargé des Transports, Patrice Vergriete était l’invité de franceinfo mercredi.

“Il était légitime que les syndicats réclament des compensations sociales, elles ont fait l’objet d’un dialogue et ont abouti à un équilibre où tout le monde est gagnant”, a salué mercredi 24 avril sur franceinfo le ministre délégué chargé des Transports, Patrice Vergriete, après l’accord trouvé entre les syndicats des contrôleurs aériens et la Direction générale de l’aviation civile.

Ce jeudi doit être “le dernier jour de difficultés”, avec une certaine « perturbations » liée à l’anticipation de la grève par les compagnies aériennes. 55% des vols sont encore annulés à Roissy-Charles-de-Gaulle, 75% à Orly et 45% en moyenne dans les autres aéroports. Le syndicat majoritaire n’a levé son préavis que ce mercredi matin. En revanche, pour le Pont de l’Ascension, “la mise en demeure est totalement levée”, se réjouit Patrice Vergriete.

Un « accord scellé jusqu’en 2027 »

Les revendications suivaient la volonté du “le gouvernement, qui a voulu engager la modernisation du contrôle aérien, pour répondre aux pics de trafic et répondre à la sécurité des usagers” et comme “il y a des mesures qui impactent directement la pratique professionnelle des contrôleurs, par exemple avec plus de flexibilité, il était légitime que les syndicats réclament des compensations sociales”.

Selon le ministre, il s’agit d’un « accord gagnant-gagnant qui a été scellé hier soir », les utilisateurs, les entreprises et les salariés arrivent en tête des négociations. « Cela a pris du temps, mais cet accord est scellé pour plusieurs années, jusqu’en 2027 »explique le ministre.

Les syndicats de la RATP et de la SNCF ont également récemment conclu des accords avec leur direction, à l’approche des Jeux olympiques. Selon le ministre, les Jeux olympiques « concentrer les revendications » mais c’est “une logique calendaire, et on voit enfin que c’est aussi le bon moment pour la direction de sceller des accords. Je ne trouve pas qu’ils aient été particulièrement excessifs.”