Les habitants de l’Ouzbékistan ne peuvent plus garder chez eux certaines espèces d’ours, de crocodiles ou de tigres, en vertu des amendements aux lois sur la protection de la faune sauvage signés vendredi par le président Shavkat Mirziyoyev.
Les modifications visent à protéger l’environnement «ainsi que préserver et utiliser la biodiversité», et servira de base à « assurer des conditions de vie stables et préserver les populations naturelles d’animaux sauvages, en particulier leurs espèces rares et menacées. »
Le Parlement ouzbek a adopté les amendements en mai et le Sénat les a approuvés le mois dernier.
Le gouvernement de Tachkent n’a pas encore rendu publique la liste complète des espèces bénéficiant d’une protection spéciale en vertu de la nouvelle loi. Les médias ouzbeks ont précédemment cité les propos du ministère de l’Environnement selon lesquels « plus de cinquante » Les espèces seront couvertes, notamment les tigres et les crocodiles, ainsi que certaines espèces d’ours, de poissons, de serpents et d’insectes.
L’Ouzbékistan a déjà augmenté les amendes pour cruauté envers les animaux, braconnage, pollution de l’eau et élimination inappropriée des déchets, invoquant également des préoccupations environnementales.
Environ 80 % du territoire de l’Ouzbékistan est classé désert. L’ancienne république soviétique enclavée se trouve sur l’ancienne route commerciale de la Route de la Soie. Elle compte 36 millions d’habitants, concentrés principalement dans plusieurs villes du sud et du sud-est. Il borde le Kazakhstan, le Kirghizistan, le Turkménistan, le Tadjikistan et l’Afghanistan.
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RT