Une “exclusion temporaire” de deux ans. Le tribunal administratif de Nantes a confirmé la sanction infligée par La Poste à un facteur qui la contestait pour avoir été surpris ivre à la fin d’une tournée.
Comme le rapporte France 3 jeudi 12 septembre, cette sanction a été prononcée le 9 juillet par le directeur de l’échelon opérationnel de décentralisation Anjou Maine de La Poste à l’encontre d’un agent de la plateforme de distribution de Sillé-le-Guillaume, dans la Sarthe.
A l’issue d’une tournée, ce dernier a été contrôlé positif à l’alcool le 8 mars. Un taux de “0,22 mg d’alcool” a alors été mesuré. Il s’est avéré que le facteur prenait régulièrement une “pause pendant les heures de travail dans un bar avec le véhicule et les vêtements siglés La Poste”, explique le tribunal dans une ordonnance datée du 29 août, et rendue publique.
Une sanction pas « disproportionnée »
Le facteur, qui travaillait depuis 36 ans, avait saisi la justice pour contester la décision, assurant que « ces faits n’ont porté aucun préjudice à l’image de La Poste ».
“La mesure (d’alcoolémie), effectuée par une personne non formée à ce test, a révélé un taux inférieur à la limite légale”, a-t-il précisé.
De son côté, le tribunal administratif n’a pas jugé “disproportionnée” la “sanction infligée”, soulignant que le facteur “a utilisé un véhicule à moteur en état d’ivresse”. Durant sa suspension de deux ans, le facteur pourra toutefois “exercer une activité rémunératrice”.
Article original publié sur BFMTV.com