un homme kidnappé, battu et mordu par un chien dans une cave

Un homme de 21 ans a été placé en garde à vue ce mardi, soupçonné d’avoir participé à l’enlèvement et à l’agression d’un homme à Dammarie-les-Lys (Seine-et-Marne), a-t-on appris. Le Figaro auprès du parquet de Melun, confirmant une information de parisien . Une enquête pour « enlèvements, séquestrations et actes de torture et de barbarie » a été confié au service interministériel de la police judiciaire, précise le parquet.

La victime, âgée de 22 ans, a été transportée à l’hôpital sans que son pronostic vital ne soit engagé, indique Jean-Michel Bourlès, procureur de Melun.

Attaché avec des menottes

Alors qu’il regagnait sa voiture le 24 septembre, le jeune homme a été kidnappé par plusieurs individus accompagnés d’un chien. La scène s’est déroulée vers 18h30, dans le quartier de la Plaine-du-Lys. Aucun témoin n’a été témoin de cet enlèvement.

La victime est emmenée de force dans un garage souterrain situé dans le même quartier. Attaché avec des menottes, le jeune homme est frappé puis mordu par le canidé à plusieurs reprises sur tout le corps. Après avoir été frappé, ses agresseurs lui ont volé sa carte grise, ses clés de voiture et de l’argent, a-t-il déclaré aux enquêteurs.

“Peu coopératif”

Le soir même, alors que la victime était libérée et hospitalisée, la police a interpellé un automobiliste lors d’un contrôle routier. « suite à de nombreuses infractions au code de la route »relate une source policière. Après avoir fouillé le véhicule, les enquêteurs ont découvert une paire de gants, un sac contenant une importante somme d’argent, un étui à menottes vide et une clé de voiture. Les agents ont alors découvert que la clé appartenait à la victime agressée dans la cave quelques heures plus tôt.

Le conducteur a été immédiatement interpellé puis placé en garde à vue. Pour l’instant, difficile de confirmer que le suspect a participé à l’enlèvement du jeune homme. La victime, qui habite Melun, n’a pas encore été entendue mais selon une source policière, la victime apparaît néanmoins “peu coopératif”.