Un homme soupçonné d’avoir menacé de mort une femme juive pour « venger la Palestine »

toin calvaire. C’est ce qu’a vécu une femme juive à Gennevilliers, dans les Hauts-de-Seine, qui aurait été kidnappée, violée et menacée de mort jusqu’au dimanche 21 avril. Cette dernière aurait rencontré son futur agresseur une semaine plus tôt. Une fois arrivé à son domicile, l’homme aurait refusé de la laisser sortir et aurait envoyé plusieurs messages à la mère et à l’ancien petit ami de la victime. « Bonne chance, vous ne retrouverez jamais votre fille, vous ne la reverrez jamais, je prostituerai votre fille », écrivait-il alors, promettant de « venger la Palestine ».

Dimanche, l’homme de 32 ans a finalement été interpellé par la BRI (Brigade de recherche et d’intervention) qui a localisé l’appartement de l’écoquartier République où était détenue la femme. Cette dernière a réussi à récupérer son téléphone et a appelé sa mère à l’aide.

Glucksmann apporte un « soutien total » à la victime

L’enquête ouverte dimanche portait dans un premier temps sur des faits « d’enlèvement, de séquestration, de viol et de menaces de mort ». Finalement, le 23 avril, les motifs de « consommation de stupéfiants et menaces de mort concrétisées par écrit en raison de la religion » ont été retenus, a indiqué le parquet de Nanterre. Selon BFMTV, l’enquête n’a pas permis de démontrer qu’il y a eu enlèvement.

Concernant les accusations de viol, une enquête préliminaire a été ouverte. Lors de sa garde à vue, le suspect, qui affirme travailler à la RATP, a reconnu les menaces proférées à l’encontre des proches de la victime mais les a qualifiées de “provocations”. Il sera jugé le 21 juin devant la chambre correctionnelle de Nanterre.

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Raphaël Glucksmann, tête de liste du Parti socialiste aux élections européennes, a réagi sur X (ex-Twitter) en apportant son « soutien total à la victime ».

Depuis les attaques du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, les actes antisémites se multiplient. En 2023, ils ont quadruplé par rapport à l’année précédente.