un jardin partagé au coeur de la technopole Brest-Iroise

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Parmi les quatre résidences universitaires géré par l’Association Arpej, dans la métropole de Brestcelui de la Technopole Brest-Iroise, situé à Plouzanése distingue par son jardin partagé de 100 m²dédié à la permaculture et accessible aux jeunes locataires.

Ateliers de permaculture

Au pied de cet immeuble de sept étages en forme d’espalier, depuis 2020, leAssociation Jardin Vert La résidence fait vivre ce potager partagé en accueillant un atelier de jardinage mensuel pour les étudiants locataires. « Le jardin a bien poussé en quatre ans, constate Céline Laouenan, responsable de la résidence. Il permet à ceux qui le souhaitent de se lancer dans le jardinage et d’apprendre, qu’ils aient la main verte ou non. »

Une exception parmi les résidences universitaires de l’association, qui favorise la biodiversité et améliore le bien-être des locataires. Les résidents peuvent, s’ils le souhaitent, s’initier à la permaculture. Ail, oignons, artichauts, pommes de terre, poireaux, potirons, une grande variété de fruits, légumes de saison et herbes aromatiques est cultivé ici par les apprentis, qui peuvent ensuite cuisiner et consommer le fruit de leur récolte.

Une approche solidaire

Dans une démarche solidaire, les pommes de terre cultivées sur l’une des parcelles sont données à Secours populaire de BrestUn réservoir de récupération d’eau est également installé à côté du jardin, ainsi qu’un petit cabanon pour ranger les outils de jardinage.

Amaury, étudiant de 21 ans à l’École nationale d’ingénieurs de Brest (Enib), vit ici et apprécie loyers abordables:« Avec l’APL, je paie entre 260 et 340 euros par mois. Mes parents ont des revenus moyens et je ne suis pas boursière. »

Si une grande majorité des locataires étudient à l’Enib, d’autres sont inscrits à l’École d’ingénieurs agroalimentaires de Bretagne Atlantique (Esiab) ou à l’Institut universitaire européen de la mer (IUEM).

Pour louer l’un des 255 logements de cette résidence pouvant accueillir 312 jeunes, il faut s’y prendre à l’avance : il est donc recommandé de déposer sa candidature sur le site de l’Arpej, dès le mois de février. Un avantage : la la location se fait sans acompte.

Avec 89 résidences en Francepour répondre à la demande croissante de logements pour les jeunes, l’association Arpej gère en moyenne 700 logements supplémentaires chaque année.

Mais les places restent chères : « Depuis trois ou quatre ans, à partir de la mi-juillet, je n’ai plus aucun logement à proposer. En juin dernier, j’avais une trentaine de demandes sur liste d’attente », illustre Céline Laouenan.

Situé à à environ dix minutes du sentier côtieren plus de son jardin partagé, cette résidence dispose d’autres espaces communs favorisant le bien-être des étudiants dont une salle de sport et un lieu de vie avec canapés et jeux de société.

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