C’est une vidéo cruelle qui a stupéfié une partie de l’opinion publique burkinabè depuis sa mise en ligne vendredi 31 mai. Relayée par le mystérieux chroniqueur Henry Segbo (pseudonyme du journaliste d’investigation Norbert Zongo, assassiné en 1998), elle montre la libération de ce Mercredi 29 mai du célèbre avocat Guy-Hervé Kam, immédiatement suivi de son enlèvement devant son domicile.
Le 24 janvier, il a été enlevé par des agents de l’État sur fond d’accusations de déstabilisation du régime d’Ibrahim Traoré, au pouvoir depuis le coup d’État du 30 septembre 2022. Depuis, il est séquestré, comme beaucoup d’autres victimes burkinabè de disparitions forcées, dans un lieu tenu secret.
« Film de la série AZ »selon l’avocat Séraphin Somé, membre du pool d’avocats réunis en conférence de presse vendredi 31 mai pour faire le point sur la situation de leur confrère, et cité par Faso. « Ce comportement est (…) une torture morale. Vous dites à quelqu’un : “Vous êtes libéré”. Nous vous emmènerons
C’est une vidéo cruelle qui a stupéfié une partie de l’opinion publique burkinabè depuis sa mise en ligne vendredi 31 mai. Relayée par le mystérieux chroniqueur Henry Segbo (pseudonyme du journaliste d’investigation Norbert Zongo, assassiné en 1998), elle montre la libération de ce Mercredi 29 mai du célèbre avocat Guy-Hervé Kam, immédiatement suivi de son enlèvement devant son domicile.
Le 24 janvier, il a été enlevé par des agents de l’État sur fond d’accusations de déstabilisation du régime d’Ibrahim Traoré, au pouvoir depuis le coup d’État du 30 septembre 2022. Depuis, il est séquestré, comme beaucoup d’autres victimes burkinabè de disparitions forcées, dans un lieu tenu secret.
« Film de la série AZ »selon l’avocat Séraphin Somé, membre du pool d’avocats réunis en conférence de presse vendredi 31 mai pour faire le point sur la situation de leur confrère, et cité par Faso. « Ce comportement est (…) une torture morale. Vous dites à quelqu’un : “Vous êtes libéré”. Nous vous emmènerons