Les syndicats et la direction s’apprêtent à signer un accord autorisant la retraite anticipée.
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Les principaux syndicats et direction s’apprêtent, lundi 22 avril, à entériner un nouveau dispositif de « cessation anticipée d’activité », permettant la retraite, tout en restant payée par l’entreprise. Plus concrètement, il propose de diviser la fin de carrière en deux périodes. Celui où l’employé travaille et est payé à 100 %. Puis une autre, où il ne travaille plus, mais reste payé à 75 %.
D’une manière générale, les cheminots bénéficieront de ce dispositif pendant 18 mois, jusqu’à leur retraite effective. Celle-ci pourrait monter jusqu’à 30 mois pour ceux qui exercent des métiers considérés comme « durs », comme les mélangeurs ou les chauffeurs, et même jusqu’à 36 mois pour les contrôleurs. Selon l’un des principaux syndicats du groupe, il s’agit de moderniser un système déjà existant, le CPA, « cessation progressive d’activité », qui devient donc « cessation anticipée d’activité ».
Négociations après plusieurs grèves
Cet accord est d’ores et déjà considéré comme valable, puisqu’il a obtenu la signature de syndicats qui représentent plus de 50 % des effectifs : la CGT, premier syndicat du groupe, la CFDT et l’Unsa. Sud-rail, de son côté, consulte ses troupes. « Pour l’instant on s’achemine vers une signature », assure-t-on au sein de l’organisation. Pour l’Unsa, ce dispositif est un moyen de « limiter l’impact de la réforme des retraites »avec le report de l’âge d’entrée et la fin des régimes spéciaux.
Concernant le coût de ce nouveau système, la direction de la SNCF refuse de se prononcer avant la signature de l’accord, qui intervient quelques mois avant les Jeux de Paris. Les contrôleurs et les mélangeurs ont récemment fait plusieurs grèves, comme en février dernier.