un nouvel espoir thérapeutique contre les métastases

SLors des analyses de sang, la moindre baisse du nombre de plaquettes peut être très préoccupante. En effet, les plaquettes sont très précieuses pour notre organisme. Ils ont la capacité de s’agréger pour réparer toute rupture d’une veine ou d’une artère, évitant ainsi une hémorragie qui pourrait être dommageable, voire mortelle. Mais une étude publiée cette semaine dans Communications naturelles et dirigé par les Français Jacky Goetz et Pierre Mangin, de l’Université de Strasbourg, confirme ce que les scientifiques soupçonnaient depuis plusieurs années : les plaquettes jouent un double jeu. Pire, ils jouent contre leur camp en favorisant la croissance de métastases, ces cellules tumorales qui s’échappent d’une tumeur primitive pour coloniser d’autres organes.

« Nos travaux montrent qu’elles produisent de petites molécules qui stimulent la prolifération de ces métastases », confirme Jacky Goetz, l’un des principaux auteurs de la publication et directeur de l’équipe Biomécanique des tumeurs à l’Université de Strasbourg. Et ce n’est pas tout : les plaquettes se fixent sur les cellules tumorales lorsqu’elles circulent dans le sang et les protègent ainsi des attaques des cellules du système immunitaire censées les détruire.

Glencocimab pour ralentir les métastases

Si le cancer profite de cette aide inattendue pour se propager, les scientifiques strasbourgeois estiment qu’il serait possible d’inverser ces mécanismes pro-métastatiques. « Sur la souris (…) Lire la suite