un palmarès qui met l’humain au cœur des films

Le rideau est tombé le 28 septembre 2024 sur la 72e édition du festival de Saint-Sébastien. Un événement qui a mis en lumière de nombreux premiers films, et donc de jeunes réalisateurs, et a souvent proposé une réflexion sur des sujets sérieux, au moins existentiels, comme la douleur de vivre, le passage de la vie à la mort, la place du travail, le sexisme.

de notre envoyé spécial à Saint-Sébastien,

Le passage de la vie à la mort a été un thème récurrent dans plusieurs films comme les derniers longs métrages de Costa-Gavras et Pedro Almodóvar, axés sur la fin de la vie (soins palliatifs pour Le dernier souffle – adapté du livre homonyme de Régis Debray et du docteur Claude Grange – et euthanasie avec La chambre à côté) et celle de l’Espagnole Pilar Palomero, Les étoiles, dont l’actrice principale, Patricia López Arnaiz, a reçu le prix de la meilleure interprétation dans ce film qui raconte le soutien d’un malade en phase terminale par ses proches et en particulier sa fille.

Des sujets infiniment sérieux et peu glamour, malgré la palette toujours très colorée de Pedro Almodóvar. Mon film est l’histoire d’une femme qui meurt dans un monde en agonie, a déclaré le réalisateur. Des sujets très politiques aussi, car ils questionnent implicitement l’état de nos systèmes de santé et la relation entre l’institution et l’humain qui se dégrade au détriment de ces derniers.

► Les gagnants complets de la 72e édition du festival (SSIFF)

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