En huit ans, la fréquentation du pôle d’échange de la gare de Bordeaux est passée de 11 à 26 millions de voyageurs. Une forte augmentation qui nécessite d’adapter l’espace public.
Le Figaro Bordeaux
Tramways, bus, vélos, piétons, taxis et voitures partagent tant bien que mal les abords de la gare Saint-Jean de Bordeaux, pôle d’échanges inauguré en 2011 dont la fréquentation ne fait qu’augmenter. Entre 2014 et 2022, le nombre de voyageurs est passé de 11 à 26 millions. Pour adapter la gare à ce flux croissant d’usagers, un important projet coûtant entre 17 et 20 millions d’euros est prévu par la métropole bordelaise, afin d’améliorer l’accessibilité. “de tous les modes” transport jusqu’à la gare.
« Une étude de faisabilité a été réalisée, aboutissant à un plan directeur du pôle à l’horizon 2030 », explique Bordeaux Métropole. L’augmentation de la fréquentation de la gare « nécessite une adaptation de l’espace public, notamment en termes de stationnement et d’accueil des passagers ». Parmi les actions prévues : la réorganisation du stationnement des vélos, l’amélioration de la desserte des bus et autocars, la végétalisation du centre, la création d’espaces de vie et la pacification de la rue Charles Domercq.
Le projet d’aménagement de cette rue reliant la gare aux quais avait d’ailleurs conduit l’élu d’opposition Fabien Robert (MoDem), en juin 2023, à exprimer la crainte d’une interdiction totale de la circulation automobile sur cet axe. Le projet métropolitain présenté au conseil métropolitain vendredi 12 avril précise cependant une volonté de « garantir l’accessibilité à tous les modes en gare »de« améliorer la performance intermodale et le confort des usagers et des riverains »Tous « en assurant l’accessibilité automobile ».
La LGV Bordeaux-Toulouse dans le viseur
Ce projet visant à rendre la gare plus accessible à tous les modes de transport devrait voir le jour en plusieurs phases d’ici 2030. Dès fin 2024, la capacité de la “vélo” Belcier devrait par exemple être doublé. Une végétation temporaire a également été installée pour rafraîchir la place. La première ligne de bus express de la métropole, qui reliera la gare Saint-Jean à Saint-Aubin-de-Médoc, devrait également être mise en service mi-2024.
Après l’arrivée de la ligne à grande vitesse entre Paris et Bordeaux en 2017, le projet ferroviaire du Grand Sud-Ouest (GPSO) prévoit désormais de relier Bordeaux à Toulouse par TGV puis Bordeaux à l’Espagne. Un projet controversé en raison de la destruction des espaces naturels, agricoles et forestiers qu’il implique, mais qui pourrait rapidement augmenter le nombre d’usagers de la gare Saint-Jean, rendant ces travaux d’aménagement plus que nécessaires.
En huit ans, la fréquentation du pôle d’échange de la gare de Bordeaux est passée de 11 à 26 millions de voyageurs. Une forte augmentation qui nécessite d’adapter l’espace public.
Le Figaro Bordeaux
Tramways, bus, vélos, piétons, taxis et voitures partagent tant bien que mal les abords de la gare Saint-Jean de Bordeaux, pôle d’échanges inauguré en 2011 dont la fréquentation ne fait qu’augmenter. Entre 2014 et 2022, le nombre de voyageurs est passé de 11 à 26 millions. Pour adapter la gare à ce flux croissant d’usagers, un important projet coûtant entre 17 et 20 millions d’euros est prévu par la métropole bordelaise, afin d’améliorer l’accessibilité. “de tous les modes” transport jusqu’à la gare.
« Une étude de faisabilité a été réalisée, aboutissant à un plan directeur du pôle à l’horizon 2030 », explique Bordeaux Métropole. L’augmentation de la fréquentation de la gare « nécessite une adaptation de l’espace public, notamment en termes de stationnement et d’accueil des passagers ». Parmi les actions prévues : la réorganisation du stationnement des vélos, l’amélioration de la desserte des bus et autocars, la végétalisation du centre, la création d’espaces de vie et la pacification de la rue Charles Domercq.
Le projet d’aménagement de cette rue reliant la gare aux quais avait d’ailleurs conduit l’élu d’opposition Fabien Robert (MoDem), en juin 2023, à exprimer la crainte d’une interdiction totale de la circulation automobile sur cet axe. Le projet métropolitain présenté au conseil métropolitain vendredi 12 avril précise cependant une volonté de « garantir l’accessibilité à tous les modes en gare »de« améliorer la performance intermodale et le confort des usagers et des riverains »Tous « en assurant l’accessibilité automobile ».
La LGV Bordeaux-Toulouse dans le viseur
Ce projet visant à rendre la gare plus accessible à tous les modes de transport devrait voir le jour en plusieurs phases d’ici 2030. Dès fin 2024, la capacité de la “vélo” Belcier devrait par exemple être doublé. Une végétation temporaire a également été installée pour rafraîchir la place. La première ligne de bus express de la métropole, qui reliera la gare Saint-Jean à Saint-Aubin-de-Médoc, devrait également être mise en service mi-2024.
Après l’arrivée de la ligne à grande vitesse entre Paris et Bordeaux en 2017, le projet ferroviaire du Grand Sud-Ouest (GPSO) prévoit désormais de relier Bordeaux à Toulouse par TGV puis Bordeaux à l’Espagne. Un projet controversé en raison de la destruction des espaces naturels, agricoles et forestiers qu’il implique, mais qui pourrait rapidement augmenter le nombre d’usagers de la gare Saint-Jean, rendant ces travaux d’aménagement plus que nécessaires.