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En Iran, le régime des mollahs entend poursuivre ses messages à l’opposition qui avaient fait vaciller son pouvoir dans la rue. Un tribunal vient de condamner à mort un célèbre rappeur de 33 ans, qui proteste contre la République islamique dans ses chansons.
Ses textes sans concession font trembler les Mollahs. Toomaj Salehi est un rappeur iranien qui compte deux millions d’abonnés dans son pays. C’est une star que le gouvernement iranien vient de condamner à mort, pour l’accusation de « corruption sur Terre », selon la charia. Son erreur est de protester contre la République islamique dans ses chansons.
Dès le début de la contestation en Iran, fin 2022, la chanteuse s’est engagée auprès des femmes qui retiraient leur voile. Arrêté et incarcéré, il a osé dénoncer la torture lors de sa brève libération. « J’ai été longtemps torturé pendant ma détention », a-t-il déclaré devant une caméra. Son témoignage lui vaut désormais une condamnation à mort. Le signe, selon son avocat, de la fébrilité du régime de Téhéran. 853 Iraniens ont été exécutés en 2023, selon Amnesty International, un record depuis 2015.
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