Les communes ont de plus en plus de mal à obtenir une assurance depuis les violences urbaines de 2023. Un rapport parlementaire propose de créer un fonds sur le modèle du régime d’indemnisation des victimes de catastrophes naturelles.
Va-t-on créer un « fonds anti-émeute » en France pour permettre aux communes de faire face aux violences urbaines ? C’est en tout cas l’une des propositions du rapport parlementaire commandé par le gouvernement sur l’assurabilité des collectivités. De plus en plus de communes ne sont plus en mesure d’assurer leurs biens. Les raisons sont multiples. En raison de la multiplication des catastrophes naturelles, les compagnies d’assurance, qui avaient cassé leurs tarifs dans les années 2010, ont abandonné ce marché. Les émeutes de juin 2023, qui ont coûté 730 millions d’euros aux assureurs, ont aggravé la situation.
«Partage du risque social exceptionnel»
Dans ce contexte, le gouvernement a demandé au maire (Horizons) de Vesoul, Alain Chrétien, et à l’ancien président de Groupama, Jean-Yves Dagès, de réfléchir à des solutions. Ils recommandent la création d’un « fonds anti-émeute », qui pourrait fonctionner sur le modèle du système d’indemnisation des victimes de catastrophes naturelles (cat’nat) ou d’attentats (Gareat). Cet appareil “ mutualisation du risque social exceptionnel » pourrait être alimentée par les 45 millions de contrats d’assurance français. Alain Chrétien et Yves Dagès offrent également une dotation pour “ risques sociaux “, accompagné d’un volet « aide d’urgence ». »
Les auteurs du rapport, qui sera soumis au gouvernement dans les prochaines semaines, recommandent d’impliquer les assureurs auprès des collectivités pour mieux prévenir les risques. Ils préconisent d’introduire davantage de négociations dans les contrats, actuellement passés par appels d’offres.
Les communes ont de plus en plus de mal à obtenir une assurance depuis les violences urbaines de 2023. Un rapport parlementaire propose de créer un fonds sur le modèle du régime d’indemnisation des victimes de catastrophes naturelles.
Va-t-on créer un « fonds anti-émeute » en France pour permettre aux communes de faire face aux violences urbaines ? C’est en tout cas l’une des propositions du rapport parlementaire commandé par le gouvernement sur l’assurabilité des collectivités. De plus en plus de communes ne sont plus en mesure d’assurer leurs biens. Les raisons sont multiples. En raison de la multiplication des catastrophes naturelles, les compagnies d’assurance, qui avaient cassé leurs tarifs dans les années 2010, ont abandonné ce marché. Les émeutes de juin 2023, qui ont coûté 730 millions d’euros aux assureurs, ont aggravé la situation.
«Partage du risque social exceptionnel»
Dans ce contexte, le gouvernement a demandé au maire (Horizons) de Vesoul, Alain Chrétien, et à l’ancien président de Groupama, Jean-Yves Dagès, de réfléchir à des solutions. Ils recommandent la création d’un « fonds anti-émeute », qui pourrait fonctionner sur le modèle du système d’indemnisation des victimes de catastrophes naturelles (cat’nat) ou d’attentats (Gareat). Cet appareil “ mutualisation du risque social exceptionnel » pourrait être alimentée par les 45 millions de contrats d’assurance français. Alain Chrétien et Yves Dagès offrent également une dotation pour “ risques sociaux “, accompagné d’un volet « aide d’urgence ». »
Les auteurs du rapport, qui sera soumis au gouvernement dans les prochaines semaines, recommandent d’impliquer les assureurs auprès des collectivités pour mieux prévenir les risques. Ils préconisent d’introduire davantage de négociations dans les contrats, actuellement passés par appels d’offres.