“L“Le cinéma c’est cool, ça ne sert à rien”, rigole Florence (Léa Seydoux), qui doit présenter son petit-ami, David (Louis Garrel), à son père, Guillaume (Vincent Lindon). Un quatrième voleur, Willy (Raphaël Quenard) s’immisce entre eux. Sa mission est de débarrasser David de Florence, car il ne la supporte plus. Signe distinctif : ce Candide, légèrement perché, a le don de se mouiller les pieds.
C’est le pitch de Deuxième acte, de Quentin Dupieux, qui ouvre le Festival de Cannes et sort simultanément en salles (15 mai). Un film dans le film à l’humour noir, difficile à raconter avec son twist punchy.
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Des films à petit budget qui rapportent gros
Après Yannick Et Daaaaaali ! deux objets filmiques non identifiables, c’est le troisième opus en moins d’un an de ce cinéaste de 50 ans qui fourmille d’idées et réalise plus vite que son ombre, avec des petits budgets et un succès, y compris donc économique.
Et, en ce moment, il a la carte, comme on dit dans le métier, et s’offre même le super-tremplin de Cannes pour montrer, à l’ouverture de la plus importante compétition mondiale, l’envers du cinéma et son vrai- faux rapport à la réalité. Et hors champ, l’effet miroir est terrible, voire cruel, d’autant plus à l’heure où le cinéma français est à nouveau en pleine crise #MeToo.
Oizo drôle
Venir au cinéma à travers la musique électro sous le pseudonyme (…) Lire la suite