Le policier Brice C. a plaidé la légitime défense lors d’un procès pour violences avec arme par une personne dépositaire de l’autorité publique.
Le parquet de Paris a requis vendredi 26 septembre un procès devant le tribunal correctionnel départemental pour un policier soupçonné d’avoir crevé l’œil en janvier 2019 “Gilet jaune” Jérôme Rodrigues a été tué en lançant une grenade assourdissante place de la Bastille, a appris l’AFP jeudi de sources proches du dossier.
Confirmation des informations de MédiapartCes sources ont indiqué que le parquet de Paris a requis contre Brice C., qui a plaidé la légitime défense, un procès pour violences avec arme, par personne dépositaire de l’autorité publique, ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente, crime passible de quinze ans de prison.
Dans cette affaire, Brice C. et un autre policier, Baptiste R., ont été mis en examen en janvier 2021 à Paris respectivement pour la mutilation de Jérôme Rodrigues et la blessure à la jambe par un tir de lanceur de balle de défense (LBD) d’un de ses amis, Michaël, place de la Bastille lors de l’acte 11 de la « Gilets jaunes »26 janvier 2019. Pour ce deuxième policier, un procès est requis pour violences volontaires aggravées n’ayant pas donné lieu à une ITT supérieure à huit jours, un délit.
« L’heure du bilan »
Au moment des faits, la coïncidence du tir de LBD et de la grenade lancée sur le groupe de M. Rodrigues avait créé une confusion sur l’origine des blessures. D’autant que les autorités avaient un temps contesté l’utilisation du LBD au moment des faits. Mais le travail conjoint de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) et du magistrat instructeur pour examiner les nombreuses vidéos amateurs et de sécurité de la scène, ainsi qu’une reconstitution place de la Bastille, a permis de clarifier les responsabilités aux yeux de la justice. Interrogé par l’AFP, M. Rodrigues a répondu que “faux” et que ce dossier était pour lui « C’est fini, c’est du passé ».
Son avocat, Me Arié Alimi, a indiqué qu’il était désormais “L’heure des comptes est venue. Et ils devront être rendus par Laurent Nuñez (le préfet de police), par les syndicats de police, par la place Beauvau et par Emmanuel Macron qui sont responsables des victimes du maintien de l’ordre”. « L’agent de la paix a toujours affirmé depuis le début de la procédure qu’il avait agi en état de légitime défense. » a regretté pour sa part Me Sébastien Journé, qui défend Brice C. avec Me Gilles-William Goldnadel. Au moins vingt-trois personnes aveuglées avaient été recensées par l’AFP lors du mouvement de « gilets jaunes » durant l’hiver 2018-2019. Selon une enquête de l’AFP de novembre 2023, aucun d’entre eux n’a obtenu de condamnation pour l’auteur de leur blessure.
Le policier Brice C. a plaidé la légitime défense lors d’un procès pour violences avec arme par une personne dépositaire de l’autorité publique.
Le parquet de Paris a requis vendredi 26 septembre un procès devant le tribunal correctionnel départemental pour un policier soupçonné d’avoir crevé l’œil en janvier 2019 “Gilet jaune” Jérôme Rodrigues a été tué en lançant une grenade assourdissante place de la Bastille, a appris l’AFP jeudi de sources proches du dossier.
Confirmation des informations de MédiapartCes sources ont indiqué que le parquet de Paris a requis contre Brice C., qui a plaidé la légitime défense, un procès pour violences avec arme, par personne dépositaire de l’autorité publique, ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente, crime passible de quinze ans de prison.
Dans cette affaire, Brice C. et un autre policier, Baptiste R., ont été mis en examen en janvier 2021 à Paris respectivement pour la mutilation de Jérôme Rodrigues et la blessure à la jambe par un tir de lanceur de balle de défense (LBD) d’un de ses amis, Michaël, place de la Bastille lors de l’acte 11 de la « Gilets jaunes »26 janvier 2019. Pour ce deuxième policier, un procès est requis pour violences volontaires aggravées n’ayant pas donné lieu à une ITT supérieure à huit jours, un délit.
« L’heure du bilan »
Au moment des faits, la coïncidence du tir de LBD et de la grenade lancée sur le groupe de M. Rodrigues avait créé une confusion sur l’origine des blessures. D’autant que les autorités avaient un temps contesté l’utilisation du LBD au moment des faits. Mais le travail conjoint de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) et du magistrat instructeur pour examiner les nombreuses vidéos amateurs et de sécurité de la scène, ainsi qu’une reconstitution place de la Bastille, a permis de clarifier les responsabilités aux yeux de la justice. Interrogé par l’AFP, M. Rodrigues a répondu que “faux” et que ce dossier était pour lui « C’est fini, c’est du passé ».
Son avocat, Me Arié Alimi, a indiqué qu’il était désormais “L’heure des comptes est venue. Et ils devront être rendus par Laurent Nuñez (le préfet de police), par les syndicats de police, par la place Beauvau et par Emmanuel Macron qui sont responsables des victimes du maintien de l’ordre”. « L’agent de la paix a toujours affirmé depuis le début de la procédure qu’il avait agi en état de légitime défense. » a regretté pour sa part Me Sébastien Journé, qui défend Brice C. avec Me Gilles-William Goldnadel. Au moins vingt-trois personnes aveuglées avaient été recensées par l’AFP lors du mouvement de « gilets jaunes » durant l’hiver 2018-2019. Selon une enquête de l’AFP de novembre 2023, aucun d’entre eux n’a obtenu de condamnation pour l’auteur de leur blessure.