Le magistrat a réagi à l’hospitalisation du principal accusé et à son “indisponibilité” alors qu’il devait être entendu pour la première fois cette semaine.
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Dominique Pelicot pourrait revenir lundi au procès du viol de Mazan, mais son absence pourrait aussi être prolongée, ce qui serait “un désastre” et nécessiterait de reporter les débats d’une semaine supplémentaire, selon le président du tribunal correctionnel de Vaucluse, qui s’est exprimé jeudi 12 septembre.
Malade et excusé du tribunal depuis quatre jours, le retraité de 71 ans a été examiné par un médecin, qui “confirme la nécessité d’une dispense ce jeudi et demain vendredi, la mise en place d’un traitement adapté, avec une éventuelle hospitalisation, et une date de sortie possible lundi”a déclaré Roger Arata à l’ouverture de l’audience.
Si Dominique Pelicot, qui souffrirait d’une infection, peut sortir de l’hôpital d’ici lundi, la semaine prochaine serait “priorité” consacré à son audition, ainsi qu’à l’audition suivante de son ex-épouse et principale victime, Gisèle Pelicot, et à celles de « les parties civiles laissées en suspens »Parmi eux, les deux fils du couple, David et Florian. Le tribunal terminera ensuite l’examen du premier groupe de quatre coaccusés, sur un total de 50, qui a débuté mercredi.
« Et si Dominique Pelicot n’était pas là lundi ? » a demandé son avocate, Beatrice Zavarro. « Nous devrions le reporter d’une semaine supplémentaire », répondit le magistrat, avant de nuancer : “S’il ne peut pas être là avant lundi, on peut le reporter à mardi, la semaine est flexible. Après, si c’était une indisponibilité plus longue, on en rediscutera.”
Le président du tribunal a promis de rester en contact permanent avec l’administration pénitentiaire pour être informé de l’évolution de l’état de santé de Dominique Pelicot. Il a également indiqué qu’il informerait les parties au procès dans le courant du week-end.