« Nous savons aujourd’hui que la maladie d’Alzheimer débute plusieurs années avant l’apparition des symptômes. D’où les efforts déployés pour trouver des moyens de détecter les signes avant-coureurs de cette maladie impitoyable », commencer Le devoir.
Trois jours avant la Journée mondiale de la maladie d’Alzheimer, le journal canadien a fait état d’une étude publiée dans Neurosciences de la nature le 18 septembre, dans laquelle les chercheurs ont mis en évidence des anomalies de l’activité électrique du cerveau chez des personnes qui ne présentent aucun symptôme de la maladie mais qui sont a priori susceptibles de la développer, soit parce qu’elles sont porteuses d’un gène les prédisposant à celle-ci, soit parce qu’elles appartiennent à une famille où la maladie est présente.
L’objectif derrière la détection des signes précoces est de pouvoir intervenir le plus tôt possible afin de proposer aux patients des traitements pouvant retarder la progression d’une maladie que l’on ne sait pas encore traiter à l’heure actuelle. En ce sens, cette découverte représente une avancée majeure. Sylvain Baillet, chercheur en neurosciences à l’Institut-hôpital neurologique de Montréal et premier auteur de l’étude, souligne :
« Les essais cliniques ont en fait