« Une bénédiction déguisée pour l’Afrique » ?

Décision « audacieux » selon Le pays Ou « coup de poker » selon L’observateur de Paalga. Les deux quotidiens burkinabè s’accordent au moins sur la notion de pari risqué, représenté par la dissolution de l’Assemblée nationale. C’est ce qu’a annoncé dimanche 9 juin Emmanuel Macron, peu après la publication des résultats des élections européennes confirmant la victoire écrasante de l’extrême droite.

Chacun de ces médias fait référence aux précédents de l’histoire du Ve République. Si la « La stratégie de dissolution de l’Assemblée nationale (…) avait par exemple permis à François Mitterrand de retrouver la majorité en 1988, elle n’avait cependant pas souri à Jacques Chirac qui avait perdu la sienne en 1997 », résume comme suit Le pays.

« Là ‘Pluriel gauche’ remportera le vote imposant ainsi à la droite une cohabitation avec Lionel Jospin comme Premier ministre », complet L’observateur de Paalga. Le journal de Ouagadougou a retenu la phrase