Il était 22 heures, dimanche 8 septembre, quand il a fallu admettre que le moment de ferveur vécu pendant sept semaines était terminé. Que la « parenthèse enchantée » des Jeux olympiques et paralympiques était terminée. Tandis que le couple de chanteurs maliens aveugles Amadou et Mariam interprétait la chanson de Gainsbourg dans le jardin des Tuileries à Paris, au pied de la désormais célèbre vasque olympique Je suis venu te dire que je m’en vaisà Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), au Stade de France, cinq athlètes médaillés aux épreuves paralympiques ont accompagné la porte-drapeau de la délégation française et championne de boccia Aurélie Aubert qui a soufflé la flamme, manière symbolique de marquer la fin des Jeux.
Plus tôt, au Stade Dionysien, quelque 60 000 spectateurs avaient accueilli avec chaleur et émotion les athlètes qui, durant les onze jours des Jeux paralympiques, ont fait vibrer et tenu en haleine le public. Un public qui, pour la plupart, ne connaissait souvent ni leur nom ni leur discipline – goalball, volleyball assis, boccia, cécifoot… Et qui découvrait avec fascination les incroyables capacités physiques d’hommes et de femmes privés d’une partie de leurs sens et/ou de leurs membres mais dotés d’un « petit quelque chose en plus » pour reprendre le titre du film d’Artus qui a connu un immense succès en salles cet été.
Signe du destin, c’est sous une pluie torrentielle, égale à celle qui a accompagné le défilé sur la Seine pour l’ouverture des Jeux olympiques le 26 juillet, que s’est déroulée la cérémonie de clôture des XVIIe Jeux olympiques dans les arènes de la Seine-Saint-Denis.et Jeux Paralympiques, les premiers à être organisés en France.
Couverts de ponchos en plastique mais avec des sourires radieux, à pied ou en fauteuil roulant, les 4 400 athlètes des 169 délégations ont défilé sous leurs drapeaux respectifs au rythme de la musique jouée par la Garde républicaine – Les Champs Elysées par Joe Dassin, Je survivrai par Gloria Gaynor, ou même Que je t’aime de Johnny Hallyday – chantés à l’unisson par les spectateurs. Equipés de bracelets lumineux agités en rythme, ils ont contribué tout au long de la soirée à donner au Stade de France des allures de boîte de nuit.
1,3 milliard de personnes vivent avec un handicap
Et c’est applaudi comme une rock star, son nom “Tony” “Tony”, scandés depuis les tribunes (contrairement à Emmanuel Macron, qui a été largement hué à son arrivée dans la tribune présidentielle), que Tony Estanguet a prononcé son discours de clôture. Avec son sourire indélébile, le président du comité d’organisation des Jeux de Paris 2024, qui dit avoir pris note “le défi de (c’est) vie “, a salué le « Révolutionnaires paralympiques », croyant que le moment d’exaltation populaire que nous avons vécu contribuera à « changer notre regard sur la différence ». Il a également tenu à remercier les supporters qui « a créé une atmosphère de feu », et tous les bénévoles – 45 000 d’entre eux investis dans la réussite de l’événement parisien.
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Il était 22 heures, dimanche 8 septembre, quand il a fallu admettre que le moment de ferveur vécu pendant sept semaines était terminé. Que la « parenthèse enchantée » des Jeux olympiques et paralympiques était terminée. Tandis que le couple de chanteurs maliens aveugles Amadou et Mariam interprétait la chanson de Gainsbourg dans le jardin des Tuileries à Paris, au pied de la désormais célèbre vasque olympique Je suis venu te dire que je m’en vaisà Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), au Stade de France, cinq athlètes médaillés aux épreuves paralympiques ont accompagné la porte-drapeau de la délégation française et championne de boccia Aurélie Aubert qui a soufflé la flamme, manière symbolique de marquer la fin des Jeux.
Plus tôt, au Stade Dionysien, quelque 60 000 spectateurs avaient accueilli avec chaleur et émotion les athlètes qui, durant les onze jours des Jeux paralympiques, ont fait vibrer et tenu en haleine le public. Un public qui, pour la plupart, ne connaissait souvent ni leur nom ni leur discipline – goalball, volleyball assis, boccia, cécifoot… Et qui découvrait avec fascination les incroyables capacités physiques d’hommes et de femmes privés d’une partie de leurs sens et/ou de leurs membres mais dotés d’un « petit quelque chose en plus » pour reprendre le titre du film d’Artus qui a connu un immense succès en salles cet été.
Signe du destin, c’est sous une pluie torrentielle, égale à celle qui a accompagné le défilé sur la Seine pour l’ouverture des Jeux olympiques le 26 juillet, que s’est déroulée la cérémonie de clôture des XVIIe Jeux olympiques dans les arènes de la Seine-Saint-Denis.et Jeux Paralympiques, les premiers à être organisés en France.
Couverts de ponchos en plastique mais avec des sourires radieux, à pied ou en fauteuil roulant, les 4 400 athlètes des 169 délégations ont défilé sous leurs drapeaux respectifs au rythme de la musique jouée par la Garde républicaine – Les Champs Elysées par Joe Dassin, Je survivrai par Gloria Gaynor, ou même Que je t’aime de Johnny Hallyday – chantés à l’unisson par les spectateurs. Equipés de bracelets lumineux agités en rythme, ils ont contribué tout au long de la soirée à donner au Stade de France des allures de boîte de nuit.
1,3 milliard de personnes vivent avec un handicap
Et c’est applaudi comme une rock star, son nom “Tony” “Tony”, scandés depuis les tribunes (contrairement à Emmanuel Macron, qui a été largement hué à son arrivée dans la tribune présidentielle), que Tony Estanguet a prononcé son discours de clôture. Avec son sourire indélébile, le président du comité d’organisation des Jeux de Paris 2024, qui dit avoir pris note “le défi de (c’est) vie “, a salué le « Révolutionnaires paralympiques », croyant que le moment d’exaltation populaire que nous avons vécu contribuera à « changer notre regard sur la différence ». Il a également tenu à remercier les supporters qui « a créé une atmosphère de feu », et tous les bénévoles – 45 000 d’entre eux investis dans la réussite de l’événement parisien.
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