L’attaque, revendiquée par le groupe État islamique, a duré plusieurs jours et a fait à ce jour un nombre de victimes encore inconnu.
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Une enquête préliminaire a été ouverte pour homicide involontaire et non-assistance à personne en danger à l’encontre de TotalEnergies, a annoncé samedi 4 mai le parquet de Nanterre, sollicité par l’AFP. Cette enquête fait suite au dépôt de plainte, en octobre, de rescapés et familles des victimes de l’attaque jihadiste de Palma, au Mozambique, en mars 2021.
L’attaque, revendiquée par le groupe État islamique, a duré plusieurs jours et a fait à ce jour un nombre encore indéterminé de victimes, parmi la population locale et parmi les sous-traitants de TotalEnergies. Le groupe dirigeait alors un mégaprojet d’exploitation d’un gisement de gaz naturel dans la péninsule d’Afungi, suspendu après l’attaque. Les plaignants accusent Total de «être négligent dans l’évaluation des risques“selon leurs avocats.
Le groupe rejette ces accusations
Les plaignants sont trois survivants et quatre ayants droit de deux victimes. Ils sont de nationalité sud-africaine et britannique. Après avoir recueilli leurs observations et celles de TotalEnergies, le parquet de Nanterre va évaluer « la possibilité de poursuites, de classification ou d’enquête plus approfondie »précise-t-il.
« C’est une avancée positive et nous sommes heureux que le procureur français ait réagi rapidement en prenant en considération nos demandes »a commenté Nicholas Alexander, plaignant sud-africain survivant de l’attaque, qui dénonce le « part de responsabilité » du géant pétrolier. Un porte-parole de TotalEnergies a pour sa part fait référence à ce que le groupe avait déclaré lors du dépôt de plainte. L’entreprise a alors voulu « rejetons fermement ces accusations » et à “rappelez les secours d’urgence en équipe” du projet pétrolier “apportés et les moyens qu’ils ont mobilisés pour permettre l’évacuation de plus de 2.500 personnes” du site d’Afungi, à une dizaine de kilomètres du centre de Palma.