Ce système permettrait, selon la société Orenji, de proposer cinq fois plus de traductions qu’actuellement.
Publié
Temps de lecture : 1 min
Une nouvelle qui ne plaira pas à ceux qui ont travaillé pendant des années pour apprendre la langue japonaise dans le but de devenir traducteurs de mangas. La profession risque d’être, sinon détruite, du moins fortement réduite par l’intelligence artificielle. Les éditeurs et le gouvernement japonais s’efforcent d’accélérer la distribution numérique des mangas à l’étranger grâce à l’IA.
L’objectif est clairement affiché d’emblée : traduire des mangas très rapidement, à très petit prix et en très grande quantité grâce à une intelligence artificielle dédiée. Cette initiative d’une petite entreprise japonaise appelée Orenji (orange en japonais), est soutenue par l’un des plus grands éditeurs de mangas japonais, Shogakukan, et un fonds dépendant du ministère de l’Industrie.
Sur un patrimoine de quelque 700 000 volumes de mangas, “Trop peu” sont traduits selon Orenji. L’entreprise souhaite proposer 500 nouveaux volumes en anglais par mois, soit cinq fois plus que toutes les traductions mensuelles dans toutes les langues. Orenji proposera d’abord des traductions en anglais aux États-Unis, via une plateforme numérique qui sera installée cet été, et d’autres langues suivront. Officiellement, il s’agit aussi de tuer l’activité des traductions pirates. Quant aux traducteurs professionnels, ils seront réduits au rang de correcteurs des travaux de l’IA.
Ce système permettrait, selon la société Orenji, de proposer cinq fois plus de traductions qu’actuellement.
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Une nouvelle qui ne plaira pas à ceux qui ont travaillé pendant des années pour apprendre la langue japonaise dans le but de devenir traducteurs de mangas. La profession risque d’être, sinon détruite, du moins fortement réduite par l’intelligence artificielle. Les éditeurs et le gouvernement japonais s’efforcent d’accélérer la distribution numérique des mangas à l’étranger grâce à l’IA.
L’objectif est clairement affiché d’emblée : traduire des mangas très rapidement, à très petit prix et en très grande quantité grâce à une intelligence artificielle dédiée. Cette initiative d’une petite entreprise japonaise appelée Orenji (orange en japonais), est soutenue par l’un des plus grands éditeurs de mangas japonais, Shogakukan, et un fonds dépendant du ministère de l’Industrie.
Sur un patrimoine de quelque 700 000 volumes de mangas, “Trop peu” sont traduits selon Orenji. L’entreprise souhaite proposer 500 nouveaux volumes en anglais par mois, soit cinq fois plus que toutes les traductions mensuelles dans toutes les langues. Orenji proposera d’abord des traductions en anglais aux États-Unis, via une plateforme numérique qui sera installée cet été, et d’autres langues suivront. Officiellement, il s’agit aussi de tuer l’activité des traductions pirates. Quant aux traducteurs professionnels, ils seront réduits au rang de correcteurs des travaux de l’IA.