CIl s’agit d’un nouveau modèle d’intelligence artificielle dont le nom de code, Fraise, sent bon le printemps. Héritier du projet Q*Le nouvel outil d’OpenAI a été mis à disposition le 12 septembre 2024 pour les abonnés ChatGPT Plus. Intégré à l’outil Copilot de Microsoft, ce modèle de langage, disponible en deux versions appelées o1-preview et o1-mini, promet des tâches de codage avancées pour aider les développeurs, une analyse plus fine des documents juridiques et la possibilité de concevoir un jeu vidéo à partir d’une simple description. Ce robot conversationnel surprend à la fois parce qu’il prend son temps (généralement une dizaine de secondes) avant de donner sa réponse et parce qu’il décrit en direct les étapes qui lui permettent de donner un résultat. Ainsi, lorsqu’on lui demande quelles sont les forces et les faiblesses de la France, notre robot affiche successivement un mode “réflexion”, un mode “collecte d’informations” et un mode “analyse des résultats” avant de rendre un verdict que la nouvelle équipe gouvernementale gagnerait à lire. Il corrige au passage quelques erreurs des versions précédentes de ChatGPT : lorsqu’on demandait par exemple combien de “r” contient le nom Fraise, la version précédente en comptait deux…
L’une de ses principales créatrices est Mira Murati. Née il y a trente-cinq ans à Vlorë, en Albanie, d’un père ingénieur et d’une mère professeure émigrée au Canada puis aux États-Unis, cette diplômée de la Thayer School of Engineering de l’université de Dartmouth dans le New Hampshire est la directrice technique d’OpenAI. Fan du poète allemand Rainer Maria Rilke, du film de Stanley Kubrick 2001 : L’Odyssée de l’espace et le groupe de rock Radiohead, elle s’engage à faire comprendre aux machines non seulement le texte mais aussi le son et les images. « Nous voulons doter ces modèles d’un sens du monde et d’une compréhension du monde (…) semblable à la façon dont les humains interagissent au-delà du langage », a-t-elle déclaré lors de la conférence Qualtrics X4 à Salt Lake City en mai.
Il s’agit du temps moyen nécessaire au programme Strawberry pour répondre à une question.
Curieusement, Mira Murati, spécialiste de l’apprentissage par renforcement, souhaite vivement voir ces robots conversationnels respecter les humains, ce que les Américains appellent l’alignement. En ce sens, elle se démarque des Docteur Folamour de la Silicon Valley. Mais cette volonté de créer un autre soi est-elle vraiment utile ? Cet anthropomorphisme peut paraître accessoire par rapport aux réelles innovations. Ainsi, sans faire grand bruit, Google vient d’annoncer la mise à disposition d’une intelligence artificielle basée sur FireSat, une constellation de satellites destinée à détecter les feux de forêt. Le système, développé avec la start-up Muon Space, promet de fournir des images globales en haute résolution mises à jour toutes les vingt minutes, qui permettront de repérer des incendies de la taille d’une salle de classe. Bref, pas besoin d’avoir l’air humain pour être vraiment utile § Guillaume Grallet
La tendance se généralise, en Europe comme ailleurs, avec de plus en plus d'Etats établissant un lien automatique avec l'espérance…
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