une nuit un peu « moins violente » mais les affrontements continuent

L’armée s’est donc déployée en Nouvelle-Calédonie, où trois nuits d’émeutes qui ont fait quatre morts dont un gendarme, ont plongé ce territoire français du Pacifique Sud dans une vaste crise sécuritaire, identitaire et politique, sur fond de révolte contre une réforme électorale controversée. Des renforts arrivent de France métropolitaine. Il y a désormais 2 300 policiers, gendarmes et militaires sur place.

Le lendemain de la troisième nuit d’émeutes à Nouvelle Calédonieà chaque coin de rue, un amas de planches, de tôles, de branches, voire de caddies de supermarché, écrit notre correspondant à Nouméa, Charlotte Mannévy. Dans les quartiers résidentiels de Nouméa, il est désormais impossible de se déplacer sans croiser des barricades, érigées par les riverains, opposés aux émeutiers, à qui il faut montrer ses lettres de créance. Une nécessité, pour Sophie : « Si nous sommes attaqués, nous riposterons, avec les moyens dont nous disposons. Personnellement, je n’ai pas d’arme, mais je prendrai une pierre, je prendrai ce que j’ai sous la main pour me défendre, c’est clair. »

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Des renforts de France métropolitaine

État d’urgence. Une étude constitutionnelle, historique et critique

Cécile Guérin-Bargues, Olivier Beaud (LGDJ, 2018)

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