Après avoir jusqu’ici préparé en secret les premières cérémonies d’ouverture et de clôture des Jeux olympiques et paralympiques, le comité d’organisation de Paris 2024 a dévoilé, jeudi 5 septembre, le thème électro made in France de la grande finale qui, dimanche 8 septembre, clôturera les épreuves paralympiques au Stade de France. Vingt-quatre artistes, pionniers, acteurs et descendants de la french touch répartis en quatre scènes pour environ une heure de show.
Bien sûr, Tony Estanguet (président du comité d’organisation de Paris 2024), Thomas Jolly (directeur artistique), Thierry Reboul (directeur des cérémonies) et Victor Le Masne (directeur musical) n’ont rien dit des prestations musicales et chorégraphiques qui rythmeront la première partie de la soirée. On sait à peine que des musiciens en situation de handicap sont attendus pour lancer les festivités, entre hommages aux athlètes, hymnes nationaux et paralympiques et extinction de la vasque.
Mais, en présence de plusieurs des artistes programmés ce dimanche (Jean-Michel Jarre, Kittin, Martin Solveig, Ofenbach, Irène Drésel, Tatyana Jane, Agoria…), le quatuor a expliqué pourquoi et comment il avait été décidé de « faire la fête avec ceux qui font danser la planète depuis des années ».
Si cette touche électronique a coloré de nombreux moments des premières cérémonies (Kavinsky, Myd, Barbara Butch, Cerrone…), il nous a semblé important que notre « le genre musical le plus exporté » transforme ce théâtre d’exploits sportifs en piste de danse, devant un public international.
« Voyage des vagues »
Un choix dont Jean-Michel Jarre, véritable parrain de cette scène musicale et pionnier des shows électroniques à grande échelle, souligne la pertinence historique : « Cette musique est née il y a un siècle en France et en Europe. Elle est issue de l’héritage de la musique instrumentale classique. Les premiers compositeurs du genre se sont nourris d’impressionnisme et de surréalisme. »
Victor Le Masne rappelle qu’en 1924 le Français Maurice Martenot (1898-1980) commença son travail sur ce qui allait devenir les ondes Martenot (présentées pour la première fois au public en 1928), souvent considérées comme le premier instrument synthétique. Un ancêtre qui a donné au directeur musical l’idée d’un « voyage des vagues » unissant tous ces artistes. La vague sert de fil conducteur au passage de témoin entre chacun des vingt-quatre musiciens.
Parmi les anciens, certains mesurent le chemin parcouru depuis les années 1990. « Quand je pense à toutes les fois où je me suis retrouvé au commissariat après une rave party ou une fête, je n’arrive pas à croire que je participe à cette cérémonie. » » raconte le compositeur et DJ Sébastien Devaud, plus connu sous le nom d’Agoria. Alors que la jeune Tatyana Jane s’émerveille de pouvoir jouer sur la même scène que Martin Solveig, son « idole d’enfance »tout en saluant la manière dont la programmation mélangera artistes underground et stars internationales comme Kungs, The Avener et Ofenbach.
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Après avoir jusqu’ici préparé en secret les premières cérémonies d’ouverture et de clôture des Jeux olympiques et paralympiques, le comité d’organisation de Paris 2024 a dévoilé, jeudi 5 septembre, le thème électro made in France de la grande finale qui, dimanche 8 septembre, clôturera les épreuves paralympiques au Stade de France. Vingt-quatre artistes, pionniers, acteurs et descendants de la french touch répartis en quatre scènes pour environ une heure de show.
Bien sûr, Tony Estanguet (président du comité d’organisation de Paris 2024), Thomas Jolly (directeur artistique), Thierry Reboul (directeur des cérémonies) et Victor Le Masne (directeur musical) n’ont rien dit des prestations musicales et chorégraphiques qui rythmeront la première partie de la soirée. On sait à peine que des musiciens en situation de handicap sont attendus pour lancer les festivités, entre hommages aux athlètes, hymnes nationaux et paralympiques et extinction de la vasque.
Mais, en présence de plusieurs des artistes programmés ce dimanche (Jean-Michel Jarre, Kittin, Martin Solveig, Ofenbach, Irène Drésel, Tatyana Jane, Agoria…), le quatuor a expliqué pourquoi et comment il avait été décidé de « faire la fête avec ceux qui font danser la planète depuis des années ».
Si cette touche électronique a coloré de nombreux moments des premières cérémonies (Kavinsky, Myd, Barbara Butch, Cerrone…), il nous a semblé important que notre « le genre musical le plus exporté » transforme ce théâtre d’exploits sportifs en piste de danse, devant un public international.
« Voyage des vagues »
Un choix dont Jean-Michel Jarre, véritable parrain de cette scène musicale et pionnier des shows électroniques à grande échelle, souligne la pertinence historique : « Cette musique est née il y a un siècle en France et en Europe. Elle est issue de l’héritage de la musique instrumentale classique. Les premiers compositeurs du genre se sont nourris d’impressionnisme et de surréalisme. »
Victor Le Masne rappelle qu’en 1924 le Français Maurice Martenot (1898-1980) commença son travail sur ce qui allait devenir les ondes Martenot (présentées pour la première fois au public en 1928), souvent considérées comme le premier instrument synthétique. Un ancêtre qui a donné au directeur musical l’idée d’un « voyage des vagues » unissant tous ces artistes. La vague sert de fil conducteur au passage de témoin entre chacun des vingt-quatre musiciens.
Parmi les anciens, certains mesurent le chemin parcouru depuis les années 1990. « Quand je pense à toutes les fois où je me suis retrouvé au commissariat après une rave party ou une fête, je n’arrive pas à croire que je participe à cette cérémonie. » » raconte le compositeur et DJ Sébastien Devaud, plus connu sous le nom d’Agoria. Alors que la jeune Tatyana Jane s’émerveille de pouvoir jouer sur la même scène que Martin Solveig, son « idole d’enfance »tout en saluant la manière dont la programmation mélangera artistes underground et stars internationales comme Kungs, The Avener et Ofenbach.
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