Ce n’est pas en fin de nuit, mais plus tard dans la matinée, que les laborieuses négociations sur la réforme du contrôle aérien ont finalement abouti entre la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) et les organismes de contrôle aérien. contrôleurs du trafic aérien. Le Syndicat national des contrôleurs aériens (SNCTA), très majoritaire, a sifflé la fin du match, mercredi 24 avril, en levant le préavis de grève prévu jeudi 25 avril. Pour éviter un mouvement qui s’annonçait massif et des annulations de vols en En proportion, le gouvernement a cédé à la principale revendication du SNCTA, qui réclamait l’accès des contrôleurs en fin de carrière aux indices salariaux les plus élevés de l’administration. .
La loi, qui impose depuis le début de l’année aux contrôleurs aériens de déclarer une grève quarante-huit heures avant le début du mouvement, a eu un effet boomerang inattendu. Cette fois, les autorités et la DGAC ont pu mesurer la très forte mobilisation des contrôleurs aériens à l’appel de leurs organisations, et notamment du SNCTA. Outre la grève de jeudi, les concessions acceptées par le gouvernement permettent également de lever le préavis de grève qui était prévu pour le week-end de l’Ascension, les 9, 10 et 11 mai.
Toutefois, l’accord très tardif trouvé mercredi n’évite pas totalement les perturbations du trafic, même si la SNCTA appelle les mélangeurs à ” Annuler (leur) Déclaration ” de grève. Jeudi, la DGAC prévoit encore d’annuler des centaines de vols. Elle demande aux compagnies aériennes de réduire leur programme de vols de 75 % à Orly et de 55 % à Roissy – Charles-de-Gaulle. La DGAC a également appelé « les passagers qui le peuvent peuvent reporter leur voyage et contacter leur compagnie aérienne pour connaître le statut de leur vol ».
Mercredi, Patrice Vergriete, le ministre des Transports, s’est félicité d’un accord “gagnant-gagnant”, sans toutefois donner de détails sur son contenu. Selon lui, « L’utilisateur trouvera plus de sécurité, moins de délais ». Contrairement aux autres syndicats qui plaidaient pour une modification substantielle de la réforme en négociation, le SNCTA réclamait surtout des augmentations de salaires.
Le syndicat majoritaire a également réclamé une révision des horaires de travail des changeurs, qui prendrait en compte « saisonnalité, heures de pointe, en semaine, le week-end et en journée ». « Il y a eu des mesures statutaires qui ont été données, mais pas tout ce que voulaient les syndicats »a rapporté le ministre.
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