Un article publié par des journalistes d’investigation des médias britanniques BBC sur les circonstances de la mort d’une adolescente lors de la contestation féministe et politique de 2022 en Iran a suscité une vague d’indignation et de colère sur les réseaux sociaux et dans la presse, l’affaire ayant même poussé la justice locale à convoquer certains journalistes.
Agée de 16 ans à l’époque, Nika Shakarami a disparu le 21 septembre 2022, quelques jours après le déclenchement de manifestations sans précédent contre le gouvernement, en réaction à la mort en détention de Mahsa Amini, arrêtée par la police des mœurs pour port « inapproprié » de vêtements de sport. le voile. Le corps de la jeune fille a été retrouvé neuf jours plus tard dans un immeuble du centre de la capitale, Téhéran.
Les autorités avaient alors affirmé que Nika, qui avait rejoint les manifestations le 16 septembre, s’était suicidée en se jetant d’un immeuble. Les aveux forcés de sa famille ont été diffusés à la télévision, confirmant la version du gouvernement.
Le nom de Nika Shakarami devient alors au cours des semaines et mois suivants un nouveau symbole pour les manifestants, aux côtés de celui de Mahsa Amini. Avant que le mouvement révolutionnaire ne s’efface sous l’influence d’une répression féroce qui provoqua
Un article publié par des journalistes d’investigation des médias britanniques BBC sur les circonstances de la mort d’une adolescente lors de la contestation féministe et politique de 2022 en Iran a suscité une vague d’indignation et de colère sur les réseaux sociaux et dans la presse, l’affaire ayant même poussé la justice locale à convoquer certains journalistes.
Agée de 16 ans à l’époque, Nika Shakarami a disparu le 21 septembre 2022, quelques jours après le déclenchement de manifestations sans précédent contre le gouvernement, en réaction à la mort en détention de Mahsa Amini, arrêtée par la police des mœurs pour port « inapproprié » de vêtements de sport. le voile. Le corps de la jeune fille a été retrouvé neuf jours plus tard dans un immeuble du centre de la capitale, Téhéran.
Les autorités avaient alors affirmé que Nika, qui avait rejoint les manifestations le 16 septembre, s’était suicidée en se jetant d’un immeuble. Les aveux forcés de sa famille ont été diffusés à la télévision, confirmant la version du gouvernement.
Le nom de Nika Shakarami devient alors au cours des semaines et mois suivants un nouveau symbole pour les manifestants, aux côtés de celui de Mahsa Amini. Avant que le mouvement révolutionnaire ne s’efface sous l’influence d’une répression féroce qui provoqua