Vainqueur du derby de la mort, l’ASPTT Caen reste en N3 et envoie Caen-Hérouville aux régionales

« Malheur aux vaincus », voilà ce qu’on dit généralement dans ce type de match. On savait que le vainqueur renouvellerait son bail en Nationale 3, que le perdant descendrait en régionale et qu’il y aurait des larmes de tristesse et des cris de joie en fin de match. Difficile, dur de jouer une saison sur un dernier match !

La lutte a fait rage dès le premier quart-temps où les deux équipes se sont affrontées coup pour coup. A dix reprises, le tableau d’affichage change d’avantage et après dix minutes de jeu, l’ASPTT Caen compte un point d’avance (16-15). Trois joueurs (V. Cornu, F. Diesnis, N. Goueslain) se partagent la marque. Caen-Hérouville, quant à lui, s’est fait principalement grâce à l’avis de M. Radnic, auteur de 9 points.

L’ASPTT tout simplement plus fort

Ayant mieux démarré le deuxième acte, les joueurs d’Alhou N’Diaye ont creusé un écart de 9 points (26-17). Pourtant, leurs adversaires, à force de ténacité, reviennent à égalité (29-29) mais sont contraints de céder du terrain suite à une seconde accélération des Postiers. A la mi-temps, ces derniers avaient pris une option mince (35-30) mais tout restait possible.

Au retour des citrons, les locaux, plus dynamiques et surtout grâce à un jeu collectif mieux huilé, ont clairement pris le pas sur leurs adversaires. La barre symbolique des 10 points a été atteinte dès la 25ème minute du match et ce troisième quart-temps s’est terminé avec un écart de 11 points (49-38).

Une fin de match tranquille

On attendait une réaction des joueurs de David Onillon. Elle n’est jamais venue. En six minutes de jeu, les Hérouvillais n’avaient pas marqué le moindre point. En face, les Reds ont bien défendu mais ont aussi été envahis par une forme de tension. Ils n’ont pu cultiver leur avantage qu’aux lancers francs (56-38). Les dernières minutes ne changent pas le cours du match. Les visiteurs avaient rendu les armes tandis que les joueurs de l’ASPTT pensaient déjà à la grande fête qui se préparait. Score final : 63-48.

Bernard GUYONNET

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