LLundi 2 septembre 2024. À cette date, Valentina Petrillo est entrée dans l’histoire du paralympisme, et même du sport. Cette Italienne de 50 ans est devenue la première sprinteuse transgenre à participer aux Jeux de Paris. Sur 400 mètres T12, catégorie déficiente visuelle, l’athlète a réalisé son meilleur temps en 57 secondes 58 centièmes… sans pour autant parvenir à atteindre la finale.
Quoi qu’il en soit, la coureuse a confié à l’AFP que ce jour-là était “le moment le plus important de (sa) carrière sportive”, réalisant ainsi son “rêve d’enfant”. Et elle a encore une chance de briller en participant à l’épreuve T12 du 200 mètres vendredi.
À LIRE AUSSI La belle histoire d’Alex et Kylian Portal, deux frères sur le podium paralympique
« Je ne me sentais pas moi-même »
Au moment de sa course, l’Italienne avait une autre date en tête : le 28 juillet 1980. Ce jour-là, lors des Jeux olympiques de Moscou, Pietro Mennea – décédé il y a 10 ans – s’élançait et surpassait tous ses concurrents. Sur 200 mètres, le sprinteur remportait la médaille d’or. Après une telle performance, l’Italien esquivait les services de sécurité russes et entamait son tour de piste – interdit cette année-là – en brandissant son index vers le ciel. Le « doigt de Dieu », l’appelait-il à l’époque.
Un an plus tôt, lors de l’Universiade d’été au Mexique, le même champion avait battu le record du monde en terminant sa course en 19 secondes et 72 centièmes, une performance inégalée pendant dix-sept ans, avant (…) Lire la suite