Valérie Hayer accuse le RN de « refaire le match de 2022 » et LFI d’importer le conflit entre Israël et le Hamas « à des fins électorales »

Pour Valérie Hayer, le RN tente de « refaire le match de 2022 » et LFI « importe le conflit entre Israël et le Hamas pour exploiter les peurs »

« Il reste trois jours complets de campagne pour convaincre les Français qu’ils doivent voter et qu’ils ont besoin de l’Europe. » a déclaré Valérie Hayer, tête de liste du camp présidentiel, mercredi matin sur RTL, alors que le vote se tient dimanche en France et que la campagne se termine vendredi soir à 23h59.

«Je veux que nous parlions de l’Europe. Je suis assez consterné par l’attitude de Jordan Bardella et du Rassemblement National ainsi que par La France insoumise (…), qui sont dans la perspective de refaire le match de 2022 ou de faire l’élection présidentielle de 2027, ce n’est pas mon cas », elle a continué.

D’après elle, « LFI importe le conflit entre Israël et le Hamas pour diviser et exploiter les peurs, au mépris également de nos concitoyens de confession juive. » « Ils alimentent l’antisémitisme, c’est évident, ils le font à des fins électoralistes »a relancé Mmoi Hayer à l’adresse des « rebelles ».

Interrogée de nouveau sur l’interruption du Premier ministre lors de son entretien sur franceinfo lundi, qui a suscité de nombreuses réactions chez ses concurrents, dénonçant une attitude machiste de Gabriel Attal, la candidate a estimé qu’elle avait été la cible de « polémiques stériles » et répéta, au contraire, « fier d’avoir Gabriel Attal » à ses côtés dans cette campagne. Avant d’ajouter que ce n’est pas ça qui l’intéresse : « Quand on est responsable au Parlement européen, on laisse de côté les postures pour se concentrer sur le fond »faire des compromis et avancer sur les grandes questions qui préoccupent les Européens.

Valérie Hayer a également pointé une nouvelle fois le risque que l’extrême droite devienne une force de blocage au Parlement européen, et a souligné les contradictions des candidats socialistes et des Républicains, Raphaël Glucksmann et François-Xavier Bellamy, dont les deux groupes au Parlement européen sont votant, selon elle, à 90% comme les centristes de Renew (le groupe auquel appartient Renaissance), mais qui le nient et surtout qui ne l’ont pas fait « je n’y suis pas allé », notamment sur le plan de relance.