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De nombreux espions tentent d’obtenir des informations en France. Ils peuvent venir de Chine, de Russie, des États-Unis, et opérer aussi bien par télécommunications que par bateau.
La société chinoise Tusholdings a tenté d’infiltrer l’université Paris-Saclay, un pôle d’excellence scientifique. A la dernière minute, le partenariat proposé par Moscou a été stoppé par les autorités. À grande échelle, la Chine, la Russie, l’Iran, la Turquie et des pays dits amis, comme les États-Unis, espionnent la France. Les grandes puissances comme la Chine et la Russie ont une raison commune. “Ils se sentent menacés par notre système politique“, estime un spécialiste.
Comment fait-on pour nous espionner ? En 2023, le navire russe Yantar est repéré au large du Cotentin. Un bateau espion, selon les experts, qui intercepte le contenu des câbles de télécommunications sous-marins. L’espionnage a également lieu dans l’espace. Ces puissances hostiles recrutent également des informateurs via les réseaux sociaux, contre rémunération. Pour s’en prémunir, un projet de loi contre l’ingérence étrangère a été adopté en première lecture. Elle appelle à la création d’un registre national. Toute personne travaillant pour une puissance étrangère devra se déclarer.
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