Qce qui peut rassembler un atavique malchanceux, enfin, comme Auguste se voit, un agent immobilier en talons hauts dont la fille, Marguerite, préfère se faire appeler Bob, le chauffeur malhonnête d’un baron insupportable – ce qui fait penser à celui de Laszlo Krasznahorkai –, la petite Zélie, dont la mère est si malheureuse, ou encore Jo, qui a si peu confiance en elle ? Un écrivain espiègle qui sait recoudre toutes ces vies décentrées. Véronique Ovaldé n’a pas d’égale lorsqu’il s’agit de raconter, sans se cacher, la détresse des humains en tous genres.
Auguste se laisse berner par Eva, qui lui vend un appartement bruyant que ce passionné de son voulait faire de son studio, ce qui fait deux mécontents, car Eva n’est pas une mauvaise femme, mais elle a besoin d’argent… On la retrouve ici et là. dans les histoires, liées à l’art, de ce recueil de nouvelles dont les enfants sont sans doute les héros les plus touchants.
Une adolescence pourrie
Le jeune Bob, qui, ayant grandi dans un foyer pour le moins difficile, trouve enfin sa vocation en cuisine, et Pablo, compagnon d’enfance maltraitée, c’est rien à dire, ou encore la petite Jo, fascinée. par la belle Lili et prête à tout pour sauver cette amitié, voire lui gâcher la vie, jusqu’à ce qu’elle rencontre… Eva, et bien la revoilà.
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