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Grand réalisateur français de films d’horreur, Alexandre Aja raconte, à l’occasion du Festival du cinéma américain de Deauville, comment faire peur au cinéma.
A l’occasion du Festival du cinéma américain de Deauville, qui se déroule du 1er au 10 septembre 2023 et pour lequel il est membre du jury, Alexandre Aja explique sa vision sur les films d’horreur. Après avoir loué par erreur Shining plutôt que Superman 2, il découvre avec le cinéma d’horreur, la capacité d’immersion, de traverser l’écran pour vivre une expérience presque à la première personne. D’ailleurs pour lui, ce ne sont pas le sang et les montres qui effraient le public mais les personnages. «Ceux-ci sont les personnages qui auront peur et auxquels on s’identifiera. Ce n’est pas la taille de la météorite ou de la boule de feu ou quoi que ce soit qui va tomber qui va être l’élément qui va faire peur, c’est la peur des gens qui vont courir pour l’atteindre. ‘éviter. Et en tout cas, de mon côté, je sais qu’il y a d’autres personnes qui font du cinéma d’horreur d’une manière différente, mais pour moi, ça a toujours été ma démarche.
La musique, un rôle très important
Pour le réalisateur, la musique représente près de la moitié d’un film d’horreur. C’est une sorte d’écriture parallèle, un baromètre de l’émotion ou une voix off inconsciente, selon lui. «Tout d’un coup, on ne va pas entendre ce que pense le personnage, mais on va ressentir ce que le personnage ressent à travers la musique. Et évidemment, c’est un élément pour nous pour manipuler le spectateur et lui faire peur, où, évidemment, on va créer de fausses pistes, de fausses montées de suspens qui ne mènent à rien, derrière, il va y avoir autre chose. cela vous fera sursauter. Mais finalement, la musique existe aussi à travers les silences qu’elle crée. justifie le réalisateur Alexandre Aja.
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