Par
Laurent Fortin
Publié le
Voir mes actualités
Les automobilistes qui ne sont pas n’est pas passé par la gare de Clisson pendant une semaine et les résidents revenant de vacances seront sans doute surpris par ce trou béant est apparu devant la placeL’hôtel a été rasé. Au moins 90% de sa surface. Seuls lesle bâtiment d’origine.
Pendant 5 jours, le chargeuses-pelleteuses exploité par le employés de l’entreprise Gautier TP ont procédé à la démolition. UN opération délicate en tenant compte de la maisons voisines. Mais enfin un peu de bruit et pas trop de poussière, malgré la des tonnes de gravats jetés au sol.
Aujourd’hui propriété d’un groupe de propriétaires, dont le Vendéen Jocelyn Douillard (du nom des anciennes ambulances), un L’ensemble sera entièrement reconstruit. C’est la fonction hôtelière resteraElle sera rattachée au groupe The Originals dont la marque est affichée sur 650 établissements indépendants en Europe.
Plus d’un an de travail encore à venir
LE Les travaux dureront plus d’un an. Là réouverture est prévu pour fin 2025 – début 2026. Il sera équipé de 63 chambress, ou presque le double avant (37). Alors que le Le territoire est pauvre en hébergements touristiques de ce typececi sera situé dans le milieu de gamme (100 euros la nuit). Il se consacrera uniquement à cette activité : il n’y aura pas de restaurant.
Alors que l’extérieur retrouvera l’apparence de l’hôtel précédent, il sera très moderne à l’intérieur. UN bar avec terrasse est particulièrement envisagé, « avec des échos de Côté italien de Clisson et à Le Hellfest en design d’intérieur”, Jocelyn Douillard l’avait indiqué avant le début des travaux.
L’endroit devrait emploient une douzaine de personnes être ouvert 7 jours sur 7Reste à lui trouver un autre nom : un souhait des nouveaux propriétaires, le 10e depuis la construction de l’hôtel de gare qui avait jusqu’alors toujours conservé son nom.
UN HÔTEL OUVERT EN 1968
L’hôtel de la gare est un vieux bâtiment de la ville. Il est ouvert depuis 156 ans. Mais c’est en 1860 que l’idée de construire ce type d’établissement a germé, lors de l’annonce de la création de la ligne ferroviaire Nantes-La Roche sur Yon. Son histoire a été rappelée dans un ouvrage sur les 150 ans de la gare, paru en 2016, par l’association Clisson, histoire et patrimoine.
C’était un entrepreneur professionnel, originaire de Clisson, convaincu de son utilité, ayant eu connaissance de leur succès commercial dans d’autres villes. Victor Ménager de son nom, acquit le terrain avec sa femme, et fit construire le bâtiment principal, le seul encore debout aujourd’hui. Il ouvrit en 1868 sur le territoire de Gorges à l’époque. Neuf gérants se sont succédés depuis.
La première grande transformation eut lieu en 1939, sous la direction d’Armand Thomelet, lorsque les anciennes écuries bordant la route de Montaigu (aujourd’hui rue Ferdinand Albert) devinrent selon les soirs la salle de danse ou de cinéma, remarquable, avant la récente destruction, par ses six travées cintrées. L’hôtel fut occupé par les Allemands entre le 10 août 1942 et le 5 octobre 1943.
Plus récemment, l’hôtel est connu pour avoir été la propriété de la famille Petit. C’est dans les années 1960 qu’il prend sa forme définitive avec 36 chambres et salles à manger pouvant accueillir jusqu’à 400 convives. Après avoir connu de nouveaux dirigeants, l’hôtel a fermé ses portes pendant la crise sanitaire, sur fond de conflit autour de sa reprise en 2020.
Suivez toute l’actualité de vos villes et médias préférés en vous abonnant à Mon Actualité.
Par
Laurent Fortin
Publié le
Voir mes actualités
Les automobilistes qui ne sont pas n’est pas passé par la gare de Clisson pendant une semaine et les résidents revenant de vacances seront sans doute surpris par ce trou béant est apparu devant la placeL’hôtel a été rasé. Au moins 90% de sa surface. Seuls lesle bâtiment d’origine.
Pendant 5 jours, le chargeuses-pelleteuses exploité par le employés de l’entreprise Gautier TP ont procédé à la démolition. UN opération délicate en tenant compte de la maisons voisines. Mais enfin un peu de bruit et pas trop de poussière, malgré la des tonnes de gravats jetés au sol.
Aujourd’hui propriété d’un groupe de propriétaires, dont le Vendéen Jocelyn Douillard (du nom des anciennes ambulances), un L’ensemble sera entièrement reconstruit. C’est la fonction hôtelière resteraElle sera rattachée au groupe The Originals dont la marque est affichée sur 650 établissements indépendants en Europe.
Plus d’un an de travail encore à venir
LE Les travaux dureront plus d’un an. Là réouverture est prévu pour fin 2025 – début 2026. Il sera équipé de 63 chambress, ou presque le double avant (37). Alors que le Le territoire est pauvre en hébergements touristiques de ce typececi sera situé dans le milieu de gamme (100 euros la nuit). Il se consacrera uniquement à cette activité : il n’y aura pas de restaurant.
Alors que l’extérieur retrouvera l’apparence de l’hôtel précédent, il sera très moderne à l’intérieur. UN bar avec terrasse est particulièrement envisagé, « avec des échos de Côté italien de Clisson et à Le Hellfest en design d’intérieur”, Jocelyn Douillard l’avait indiqué avant le début des travaux.
L’endroit devrait emploient une douzaine de personnes être ouvert 7 jours sur 7Reste à lui trouver un autre nom : un souhait des nouveaux propriétaires, le 10e depuis la construction de l’hôtel de gare qui avait jusqu’alors toujours conservé son nom.
UN HÔTEL OUVERT EN 1968
L’hôtel de la gare est un vieux bâtiment de la ville. Il est ouvert depuis 156 ans. Mais c’est en 1860 que l’idée de construire ce type d’établissement a germé, lors de l’annonce de la création de la ligne ferroviaire Nantes-La Roche sur Yon. Son histoire a été rappelée dans un ouvrage sur les 150 ans de la gare, paru en 2016, par l’association Clisson, histoire et patrimoine.
C’était un entrepreneur professionnel, originaire de Clisson, convaincu de son utilité, ayant eu connaissance de leur succès commercial dans d’autres villes. Victor Ménager de son nom, acquit le terrain avec sa femme, et fit construire le bâtiment principal, le seul encore debout aujourd’hui. Il ouvrit en 1868 sur le territoire de Gorges à l’époque. Neuf gérants se sont succédés depuis.
La première grande transformation eut lieu en 1939, sous la direction d’Armand Thomelet, lorsque les anciennes écuries bordant la route de Montaigu (aujourd’hui rue Ferdinand Albert) devinrent selon les soirs la salle de danse ou de cinéma, remarquable, avant la récente destruction, par ses six travées cintrées. L’hôtel fut occupé par les Allemands entre le 10 août 1942 et le 5 octobre 1943.
Plus récemment, l’hôtel est connu pour avoir été la propriété de la famille Petit. C’est dans les années 1960 qu’il prend sa forme définitive avec 36 chambres et salles à manger pouvant accueillir jusqu’à 400 convives. Après avoir connu de nouveaux dirigeants, l’hôtel a fermé ses portes pendant la crise sanitaire, sur fond de conflit autour de sa reprise en 2020.
Suivez toute l’actualité de vos villes et médias préférés en vous abonnant à Mon Actualité.