Plusieurs heures avant l’ouverture des stands à 10 heures, plus de 500 personnes font déjà la queue, impatientes de mettre la main sur un dernier souvenir des JO. Des tee-shirts et autres produits olympiques, issus des surplus de stocks, sont en vente à quelques mètres sur de petits stands, pour des prix allant de 1 à 60 euros. “En voyant ce décor, je me dis que les JO ne sont pas vraiment terminés”, explique Théo, venu d’Issy-les-Moulineaux. “On continue l’ambiance de la compétition.”
Dès l’ouverture des barrières, Sylvie et Gérard, deux Bretons retraités, font le plein de t-shirts, bobs et autres souvenirs de la compétition, le sourire aux lèvres. « J’espère que je serai belle dans ma tenue de bénévole », sourit la Bretonne. « Cela clôture notre mois olympique et paralympique de manière magistrale », ajoute son mari Gérard, qui déploie une immense banderole Paris 2024 qu’il compte accrocher « sur le portail du jardin ».
« On en profite pour nous et pour la famille », explique Benoit, originaire d’Alsace, qui exhibe fièrement ses achats, tout en rappelant qu’une limite de 5 articles différents par personne a été fixée. Il n’a qu’un petit regret. « Je suis fan de badminton et il n’y a pas de volants », soupire-t-il.
De son côté, Mariama se réjouit. « Comme il y a eu des abus sur certains sites de revente, c’est parfait pour que d’autres personnes puissent acheter les produits à des prix raisonnables », explique la jeune femme, son sac de courses rempli de goodies. « Cela permet de garder un souvenir des jeux. » Retrouvez notre reportage en tête d’article.