Publié
Mise à jour
Durée de la vidéo : 7 minutes
Salomé Zourabichvili, pro-européenne et opposée à ce projet de loi, s’est exprimée jeudi sur franceinfo, pour “dénoncer une copie de la loi Poutine contre les ONG, contre les médias”.
Suite à l’adoption en première lecture par le Parlement géorgien d’un texte sur“influence étrangère”le président du pays, opposé à ce projet de loi, s’est exprimé sur franceinfo jeudi 18 avril. Sur la crainte d’une nouvelle offensive russe sur son territoire, comme en 2008, il s’est montré évasif. “Avec la Russie, on ne peut jamais dire ‘jamais'”, a éludé Salomé Zourabichvili. Elle a néanmoins signalé un “guerre hybride”notamment à travers “La propagande” Et « l’afflux de migrants russes sur le territoire géorgien ».
Concernant le textension sur “influence étrangère”, la présidente pro-européenne a clarifié ses inquiétudes. “La pression russe s’accentue à travers une loi qui est une copie de la loi de Poutine contre les ONG, contre les médias”estime Salomé Zourabichvili. « Ce qui fera reculer le gouvernement, ce seront les élections d’octobre de cette année. » dit-elle.
Une loi jugée liberticide par ses opposants
Environ 20 000 personnes ont manifesté mercredi en Géorgie contre le vote en première lecture duune loi controversée sur“influence étrangère”, jugé liberticide par ses détracteurs. Les manifestants se sont rassemblés devant le Parlement, avant de marcher vers les bureaux du Premier ministre à Tbilissi, la capitale de ce pays du Caucase qui aspire à adhérer à l’Union européenne.
Si le projet de loi est finalement adopté, les organisations qui reçoivent plus de 20 % de leur financement de l’étranger seront obligées de s’enregistrer comme« organisations poursuivant les intérêts d’une puissance étrangère »sous peine d’amendes.
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Salomé Zourabichvili, pro-européenne et opposée à ce projet de loi, s’est exprimée jeudi sur franceinfo, pour “dénoncer une copie de la loi Poutine contre les ONG, contre les médias”.
Suite à l’adoption en première lecture par le Parlement géorgien d’un texte sur“influence étrangère”le président du pays, opposé à ce projet de loi, s’est exprimé sur franceinfo jeudi 18 avril. Sur la crainte d’une nouvelle offensive russe sur son territoire, comme en 2008, il s’est montré évasif. “Avec la Russie, on ne peut jamais dire ‘jamais'”, a éludé Salomé Zourabichvili. Elle a néanmoins signalé un “guerre hybride”notamment à travers “La propagande” Et « l’afflux de migrants russes sur le territoire géorgien ».
Concernant le textension sur “influence étrangère”, la présidente pro-européenne a clarifié ses inquiétudes. “La pression russe s’accentue à travers une loi qui est une copie de la loi de Poutine contre les ONG, contre les médias”estime Salomé Zourabichvili. « Ce qui fera reculer le gouvernement, ce seront les élections d’octobre de cette année. » dit-elle.
Une loi jugée liberticide par ses opposants
Environ 20 000 personnes ont manifesté mercredi en Géorgie contre le vote en première lecture duune loi controversée sur“influence étrangère”, jugé liberticide par ses détracteurs. Les manifestants se sont rassemblés devant le Parlement, avant de marcher vers les bureaux du Premier ministre à Tbilissi, la capitale de ce pays du Caucase qui aspire à adhérer à l’Union européenne.
Si le projet de loi est finalement adopté, les organisations qui reçoivent plus de 20 % de leur financement de l’étranger seront obligées de s’enregistrer comme« organisations poursuivant les intérêts d’une puissance étrangère »sous peine d’amendes.