Séances publiques d’autocritique… C’est une rare immersion dans la vie quotidienne de la Corée du Nord que plusieurs reportages montrent depuis une semaine KBS1, la première chaîne de Hanguk Bangsong Gongsa, le réseau de radiodiffusion public de Corée du Sud. Le site Web de la chaîne explique :
« Les vidéos internes nord-coréennes, que nous avons obtenues exclusivement auprès de sources à Pyongyang, comprennent plus de dix séquences d’une durée de plus de deux heures, dont la plupart ont été réalisées après mai 2021. »
Deux vidéos, destinées à “pédagogique”, ont attiré une attention particulière, note le quotidien conservateur Joong-Ang Ilbo. Ils sont censés « mettre en garde les citoyens contre le visionnage de contenus (vidéos) en provenance de Corée du Sud. » Et plus particulièrement les K-dramas, les séries télévisées sud-coréennes, qui connaissent un grand succès dans toute l’Asie et au-delà, notamment auprès des jeunes. Et donc jusqu’à Pyongyang.
Publications « impures »
Dans l’une des deux séquences (à partir de 5 min 2 dans la vidéo ci-dessous), « des jeunes femmes sont assises, alignées au premier rang, la tête baissée », décrit KBS1. Leur air pénitent contraste avec les casquettes surdimensionnées d’une rangée de soldats assis derrière eux, dans ce
Séances publiques d’autocritique… C’est une rare immersion dans la vie quotidienne de la Corée du Nord que plusieurs reportages montrent depuis une semaine KBS1, la première chaîne de Hanguk Bangsong Gongsa, le réseau de radiodiffusion public de Corée du Sud. Le site Web de la chaîne explique :
« Les vidéos internes nord-coréennes, que nous avons obtenues exclusivement auprès de sources à Pyongyang, comprennent plus de dix séquences d’une durée de plus de deux heures, dont la plupart ont été réalisées après mai 2021. »
Deux vidéos, destinées à “pédagogique”, ont attiré une attention particulière, note le quotidien conservateur Joong-Ang Ilbo. Ils sont censés « mettre en garde les citoyens contre le visionnage de contenus (vidéos) en provenance de Corée du Sud. » Et plus particulièrement les K-dramas, les séries télévisées sud-coréennes, qui connaissent un grand succès dans toute l’Asie et au-delà, notamment auprès des jeunes. Et donc jusqu’à Pyongyang.
Publications « impures »
Dans l’une des deux séquences (à partir de 5 min 2 dans la vidéo ci-dessous), « des jeunes femmes sont assises, alignées au premier rang, la tête baissée », décrit KBS1. Leur air pénitent contraste avec les casquettes surdimensionnées d’une rangée de soldats assis derrière eux, dans ce