Et voilà, c’est fini. LLes Jeux de Paris 2024 se sont définitivement terminés dimanche 8 septembre, avec la cérémonie de clôture Jeux paralympiques qui a ébloui les années 60 000 spectateurs présents au Stade de France. Un spectacle de 2h30, imaginé par directeur artistique Thomas Jolly. Le point final d’une « été historique » OMS “restera gravé en nous”promis Tony Estanguet. Il était 22h quand Aurélie Aubert, médaillée d’or en boccia, a soufflé la flamme. Voici les 11 moments clés de cette grande finale qui s’est déroulée (enfin, comme la cérémonie d’ouverture des Jeux) sous la pluie.
C’est un paramètre que le réalisateur n’avait pas anticipé. C’est sous une pluie battante que l’artiste Santa a interprété la célèbre chanson Vivre pour le meilleur par Johnny Hallyday pour ouvrir la cérémonie de clôture à Stade de France. Une performance inaugurale très attendue mais réussie de la une partie de l’ex-chanteur du groupe Hyphen Hyphen.
Cependant, en raison des conditions météorologiques, le bassin n’a pas pu décoller comme prévu depuis le jardin des Tuileries.
Au moment où le drapeau bleu-blanc-rouge était hissé dans le ciel par des officiers de différents corps de l’armée française, La Marseillaise a retenti au Stade de France. Pour l’interpréter, c’est le trompettiste André Feydy, né avec une malformation du bras droit.
Sous les acclamations du public (et des ponchos), L’L’équipe paralympique des réfugiés a ouvert le traditionnel défilé des réfugiés délégations. Emmenée par ses deux porte-drapeaux Tanguy de La Forest, champion paralympique de tir handisport, et Aurélie Aubert, médaillée d’or en boccia, la délégation française a profité une dernière fois de l’ambiance des Jeux.
Pour accueillir les différentes nations, une soixantaine de musiciens de la Garde Républicaine formaient une garde d’honneur. Parmi les titres de variétés interprétés, on trouvait quelques classiques :la bande originale de Les chariots de feu composé par Vangelis, Je survivraipar Gloria Gaynor, Les Champs-Elysées par Joe Dassin, Emmène-moi loin par Charles Aznavour, Voyage, voyage de Désir sans désir, Dans les yeux d’Emilie par Joe Dassin, ou encore Lundi Mardi… Laisse-moi danser par Dalida. Une boîte de nuit, lors d’une soirée rétro.
Soudainement, “Tony, Tony, Tony”sont tombés depuis les tribunes du Stade de France. Le président du comité d’organisation des Jeux de Paris 2024 a été acclamé comme une rock star lors de son discours de clôture des Jeux. « Ces Jeux, c’était du sport, des records, mais surtout une histoire de rencontres. De ces rencontres particulières, qui marquent toute une vie, a déclaré le natif de Palois. Ce soir, personne ne veut que ça se termine (…) Les Jeux nous ont laissé de merveilleux souvenirs communs.” Et d’ajouter : « Cet été, la France avait rendez-vous avec l’Histoire et elle a répondu présent. »
Il a également demandé une ovation debout du public du Stade de France pour tous les athlètes des Jeux Paralympiques.
Dans le processus, Andrew Parsons, président du Comité international paralympique (IPC), a pris la parole pour remercier l’organisation de Paris 2024, les spectateurs et les athlètes. « Ils ont montré ce que l’humanité peut accomplir lorsqu’on lui en donne les moyens. Nous avons été inspirés par votre engagement en faveur du changement, a salué le Brésilien. Les mots élogieux doivent être remplacés par des mots de conviction. Nous avons tous la responsabilité d’utiliser l’élan de Paris 2024 pour rendre le monde plus inclusif. »
Après les discours, une séquence de breaking, sport que Paris 2024 avait choisi d’ajouter au programme des Jeux. Huit danseurs, dont la moitié en situation de handicap, ont fait une démonstration sur la scène du Stade de France. Parmi les performers, Samuka, Angelina et Perninha et Haiper.
Pour donner le tempo, c’est DJ Cut Killer qui s’est emparé des platines pour un remix de Cactus par Jacques Dutronc, par Le style Seine-Saint-Denis de NTM ou même de Non, je ne regrette rien. par Edith Piaf.
A 21h40, tous les regards se tournent soudain vers Los Angeles. Comme à la clôture des Jeux Olympiques, la maire de Paris Anne Hidalgo remet le drapeau paralympique à Andrew Parsons, président du Comité international paralympique, qui le remet à son tour à Karen Bass, maire de la ville californienne qui accueillera les Jeux en 2028. Une dernière fois, l’hymne paralympique résonne au cœur du Stade de France. Le passage à « L.A. » est définitivement effectué.
Après l’artiste HER le 11 août dernier, c’est Ali Stroker, une actrice et chanteuse en fauteuil roulant, qui a eu cette fois la difficile tâche d’interpréter en live l’hymne américain.L’artiste de 37 ans a chanté La bannière étoilée mIl pleut toujours à verse.
Vous vous souvenez du 11 août, lorsque Tom Cruise est descendu en rappel du toit du Stade de France ? ? Du spectacle de Billie Eilish, des Red Hot Chili Peppers et de Snoop Dogg de la Cité des Anges ? Cette fois, la séquence de passage du flambeau était moins acrobatique. Après une vidéo mettant en vedette des para-athlètes américains, l’artiste Anderson .Paak (oui, avec un point avant le P), plusieurs fois lauréat d’un Grammy Award, ainsi que le pianiste aveugle Matthew Whitaker et la violoniste et compositrice Gaelynn Lea ont animé ce passage de témoin depuis Plage de Venise.
Après cette parenthèse sous le soleil de Los Angeles, retour à Paris. Dans le jardin des Tuileries, réunis autour du bassin, Amadou et Mariam ont interprété la célèbre Je suis venu te dire que je m’en vaisde Serge Gainsbourg. Les deux chanteurs maliens aveugles étaient accompagnés par un quatuor à cordes.
Il était 22 heures où le pays a dit au revoir à la flamme. Six athlètes français étaient aux commandes de cette séquence symbolique. Afin : la star de l’équipe de France le footballeur aveugle Frédéric Villeroux, le nageur Ugo Didier, le joueur de badminton Charles Noakes, la lanceuse de poids Gloria Agblemagnon, le cycliste Mathieu Bosredon. Et pour conclure, Aurélie Aubert, la championne olympique de boccia, qui a éteint la flamme d’un souffle. « C’était un moment unique, j’ai eu une chance extraordinaire. C’est Tony Estanguet qui me l’a offerte »elle a expliqué après la soirée.
Et comme par magie, leLe Stade de France s’est transformé en discothèque. Un spectacle de lumière a illuminé la salle, comme pour faire écho au livre d’Ernest Hemingway, Paris est une fête. Pour lancer ce dernier show musical, le pape français de l’électro Jean-Michel Jarre. Il a commencé avec la chanson Les mots bleus de Christophe, dont il a écrit les paroles, avant de poursuivre avec un medley de ses morceaux les plus célèbres.
Ce DJ Set s’est ensuite poursuivi avec 23 autres grands noms de la “French Touch”. On s’est déhanché au rythme des sons proposés par Breakbot, Irfane, Alan Braxe, DJ Falcon, Etienne de Crécy, Cassius, Kavinsky, Martin Solveig, L’Avener, Chloé Caillet, Ofenbach, Polo et Pan, Kung…
Et pour conclure, Martin Solveig s’est avancé pour un tout dernier mix. Autour du DJ parisien, des dizaines d’athlètes paralympiques pour faire la fête. Vous apprécierez également le déhanchement des Phrygés parés de costumes pailletés ou de moustaches.
Histoire d'un concept. Si les quatre cavaliers de l'Apocalypse étaient réinterprétés au goût du jour, peut-être figurerait-il parmi eux, tant…
Publié le 10/02/2024 14h25 Durée de la vidéo : 2 minutes Logement : le prêt à taux zéro bientôt plus accessible ?…
Le sélectionneur de l'équipe nationale algérienne, Vladimir Petkovic à Alger, le 4 mars 2024. AFP La question du salaire des…
Naïf, peu physique et sans véritable leader technique, le collectif du Paris Saint-Germain, version Luis Enrique, a montré ses limites…
Sans idée, Paris a concédé mardi son premier revers de la saison à Arsenal (2-0), avec des réalisations de Havertz…
La France insoumise a annoncé l'exclusion de Pierre-Alain Cottineau, qui s'était présenté aux dernières élections départementales. Très impliqué dans les…