Le chef de l’Etat russe, âgé de 71 ans, pourra rester au pouvoir au moins jusqu’en 2030. En 2020, il a fait réviser la Constitution pour pouvoir exercer deux mandats supplémentaires de six ans, jusqu’en 2036.
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Temps de lecture : 1 min
Diriger la Russie, c’est « un devoir sacré ». Vladimir Poutine a prêté serment mardi 7 mai lors de sa cérémonie d’investiture au Kremlin pour un cinquième mandat de six ans à la tête de la Russie. “C’est un grand honneur, une responsabilité et un devoir sacré”» a-t-il assuré sous l’or de la salle Andreïevski du Kremlin de Moscou.
L’élite politique du pays et des représentants étrangers, dont l’ambassadeur de France, ont été conviés à la cérémonie. D’autres pays européens, comme la Pologne, l’Allemagne et la République tchèque, ont indiqué qu’ils n’enverraient pas de représentants, pour marquer leur opposition à la politique du Kremlin.
Élu au scrutin sans opposition
Près de deux mois après une réélection présentée comme triomphale par le Kremlin, mais en l’absence de candidature dissidente, le chef de l’Etat russe de 71 ans pourra se maintenir au pouvoir au moins jusqu’en 2030. En 2020, il avait révisé la Constitution pour pouvoir exercer deux mandats supplémentaires de six ans, jusqu’en 2036, année où il aurait 84 ans.
Le président russe jouit désormais d’un pouvoir incontesté en Russie. Les principaux membres de l’opposition sont en exil ou en prison, tout comme des centaines de simples citoyens qui ont exprimé leur opposition à l’offensive de Moscou contre son voisin ukrainien. L’étau s’est également resserré contre les minorités sexuelles, déjà visées par une sévère répression et qui font les frais de la promotion des “valeurs traditionnelles” défendues par Vladimir Poutine face à un Occident jugé dépravé.
Le président russe a également vaincu l’année dernière une tentative de rébellion de la part de l’ancien chef du groupe paramilitaire Wagner, Eugène Prigojine, décédé par la suite dans le crash de son avion. Son investiture coïncide également avec une situation plus favorable sur le front ukrainien pour l’armée russe, qui avait essuyé des revers humiliants au printemps et à l’automne 2022, lors des premiers mois de son attaque à grande échelle sur Kiev.
Le chef de l’Etat russe, âgé de 71 ans, pourra rester au pouvoir au moins jusqu’en 2030. En 2020, il a fait réviser la Constitution pour pouvoir exercer deux mandats supplémentaires de six ans, jusqu’en 2036.
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Diriger la Russie, c’est « un devoir sacré ». Vladimir Poutine a prêté serment mardi 7 mai lors de sa cérémonie d’investiture au Kremlin pour un cinquième mandat de six ans à la tête de la Russie. “C’est un grand honneur, une responsabilité et un devoir sacré”» a-t-il assuré sous l’or de la salle Andreïevski du Kremlin de Moscou.
L’élite politique du pays et des représentants étrangers, dont l’ambassadeur de France, ont été conviés à la cérémonie. D’autres pays européens, comme la Pologne, l’Allemagne et la République tchèque, ont indiqué qu’ils n’enverraient pas de représentants, pour marquer leur opposition à la politique du Kremlin.
Élu au scrutin sans opposition
Près de deux mois après une réélection présentée comme triomphale par le Kremlin, mais en l’absence de candidature dissidente, le chef de l’Etat russe de 71 ans pourra se maintenir au pouvoir au moins jusqu’en 2030. En 2020, il avait révisé la Constitution pour pouvoir exercer deux mandats supplémentaires de six ans, jusqu’en 2036, année où il aurait 84 ans.
Le président russe jouit désormais d’un pouvoir incontesté en Russie. Les principaux membres de l’opposition sont en exil ou en prison, tout comme des centaines de simples citoyens qui ont exprimé leur opposition à l’offensive de Moscou contre son voisin ukrainien. L’étau s’est également resserré contre les minorités sexuelles, déjà visées par une sévère répression et qui font les frais de la promotion des “valeurs traditionnelles” défendues par Vladimir Poutine face à un Occident jugé dépravé.
Le président russe a également vaincu l’année dernière une tentative de rébellion de la part de l’ancien chef du groupe paramilitaire Wagner, Eugène Prigojine, décédé par la suite dans le crash de son avion. Son investiture coïncide également avec une situation plus favorable sur le front ukrainien pour l’armée russe, qui avait essuyé des revers humiliants au printemps et à l’automne 2022, lors des premiers mois de son attaque à grande échelle sur Kiev.