Une résolution deux fois meilleure par rapport aux cartes actuelles établies à partir de données datant des années 1960-1970. C’est la promesse tenue de l’Atlas géologique de la Lune publié par l’Académie chinoise des sciences. Cette somme est à la fois une merveille pour les yeux des Béotiens et une ressource documentaire exaltante pour les chercheurs du monde entier.
L’atlas rassemble des cartes à une échelle inédite de 1/2 500 000, c’est-à-dire que 1 centimètre correspond à 25 kilomètres. On peut compter »un total de 12 341 cratères, 81 bassins et 17 types de roches différents, ainsi que d’autres informations géologiques sur la surface de la lune“, rapports Nature dans un article grand public publié le 25 avril.
Les différentes cartes ont été établies grâce à la mission Chang’e-1. Entre 2007 et 2009, «sa caméra observait la topographie des structures géologiques lunaires tandis que son spectromètre jouait un rôle majeur dans l’identification de différents types de roches », Le géochimiste Jianzhong Liu, qui a co-dirigé l’élaboration de ces cartes, a expliqué à la revue scientifique. Deux missions chinoises récentes, Chang’e-3 en 2013 et Chang’e-4 en 2019, ont vérifié les observations de Chang’e-1. Les données des missions américaines et indiennes ont également été utilisées pour établir les nouvelles cartes chinoises.
“Grâce à cette version actualisée de l’atlas, les scientifiques pourront mieux comprendre l’histoire de la Lune, évaluer les ressources lunaires mais aussi mener des études géologiques comparatives (avec la Terre)“, expliquer Nature.
Outre l’intérêt scientifique, ces cartes seront très utiles pour choisir les zones d’alunissage et même pour localiser les futures bases lunaires. Car la conquête de la Lune, relancée il y a quelques mois, est loin d’être terminée.
Une résolution deux fois meilleure par rapport aux cartes actuelles établies à partir de données datant des années 1960-1970. C’est la promesse tenue de l’Atlas géologique de la Lune publié par l’Académie chinoise des sciences. Cette somme est à la fois une merveille pour les yeux des Béotiens et une ressource documentaire exaltante pour les chercheurs du monde entier.
L’atlas rassemble des cartes à une échelle inédite de 1/2 500 000, c’est-à-dire que 1 centimètre correspond à 25 kilomètres. On peut compter »un total de 12 341 cratères, 81 bassins et 17 types de roches différents, ainsi que d’autres informations géologiques sur la surface de la lune“, rapports Nature dans un article grand public publié le 25 avril.
Les différentes cartes ont été établies grâce à la mission Chang’e-1. Entre 2007 et 2009, «sa caméra observait la topographie des structures géologiques lunaires tandis que son spectromètre jouait un rôle majeur dans l’identification de différents types de roches », Le géochimiste Jianzhong Liu, qui a co-dirigé l’élaboration de ces cartes, a expliqué à la revue scientifique. Deux missions chinoises récentes, Chang’e-3 en 2013 et Chang’e-4 en 2019, ont vérifié les observations de Chang’e-1. Les données des missions américaines et indiennes ont également été utilisées pour établir les nouvelles cartes chinoises.
“Grâce à cette version actualisée de l’atlas, les scientifiques pourront mieux comprendre l’histoire de la Lune, évaluer les ressources lunaires mais aussi mener des études géologiques comparatives (avec la Terre)“, expliquer Nature.
Outre l’intérêt scientifique, ces cartes seront très utiles pour choisir les zones d’alunissage et même pour localiser les futures bases lunaires. Car la conquête de la Lune, relancée il y a quelques mois, est loin d’être terminée.