Dans le contexte géopolitique actuel, les journalistes dont la voix est essentielle à la diffusion d’une information fiable sont de plus en plus contraints de fuir leur pays face aux menaces. Lancé le 20 septembre à Paris, le projet Voix en exil les aide à continuer à travailler en toute sécurité.
” Les journalistes sont l’antidote à la malveillance, à l’ingérence étrangère et à la désinformation “, a rappelé vendredi 20 septembre Antoine Bernard, directeur du plaidoyer et de l’assistance de Reporters sans frontières (RSF), qui a accompagné 250 journalistes réfugiés en France ces trois dernières années.
Depuis plusieurs mois, RSF et le consortium réunissant Canal France International (CFI), filiale du groupe France Médias Monde auquel appartient RFI, l’association pour l’insertion des migrants sur le marché du travail Singa et la Maison des journalistes (MDJ) travaillent sur le programme Voix en exil. Ce dernier vise à soutenir les journalistes exilés qui ont dû fuir leur pays et a été présenté à la presse le 20 septembre.
” L’idée est qu’ils continuent à faire leur travail, qu’ils continuent à informer en toute sécurité depuis leur pays d’accueil. “, ajoute Darline Cothière, directrice générale de la Maison des journalistes.
Pendant trois ans, le projet, entièrement financé par le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères à hauteur de 2,8 millions d’euros, soutiendra quatre classes de 18 journalistes sur le plan professionnel, mais aussi social avec un logement, une assistance administrative et psychosociale.
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