Wall Street termine en hausse, le S&P 500 et le Nasdaq aux records

La Bourse de New York a terminé en légère hausse lundi, établissant de peu un nouveau record pour le S&P 500 et le Nasdaq, en attendant les grands événements de la semaine, à savoir l’inflation américaine et une décision monétaire de la Fed.

L’indice Dow Jones a avancé de 0,18% à 38.868,04 points. Le Nasdaq, à forte coloration technologique, a gagné 0,35% à 17.192,53 points, un nouveau sommet. Le S&P 500 a augmenté de 0,26%, lui permettant de battre également à un point près un record à 5.360,79 points.

“Le marché a inversé la tendance et s’est plutôt bien comporté, compte tenu de la hausse des taux obligataires” en l’absence de données macroéconomiques, a commenté Peter Cardillo de Spartan Capital alors que Wall Street avait démarré dans le rouge.

Deux facteurs ont joué, selon lui, un rôle permettant aux stocks de se redresser. Les prix du pétrole se sont envolés de près de 3% le baril de West Texas Intermediate, ce qui a soutenu les valeurs du secteur (+0,74%).

Mais c’est surtout la technologie qui a donné de l’élan à Wall Street, notamment Meta (+1,96%), Microsoft (+0,95%), et Amazon (+1,50%).

Le groupe Apple, qui avait fortement grimpé vendredi, a perdu 1,91% alors même qu’il a annoncé le lancement d’Apple Intelligence, un nouveau système permettant d’optimiser l’utilisation de ses appareils, de l’iPhone au Mac, grâce à l’intelligence artificielle (IA) générative. .

Pour ce faire, la société Apple a noué un partenariat avec OpenAI, l’un des maîtres de l’IA générative avec ChatGPT.

Apple Intelligence sera présent dans la nouvelle version du système d’exploitation iOS 18, également dévoilée lundi lors de la conférence des développeurs d’une semaine.

Au-delà de ces annonces ponctuelles, les investisseurs se sont positionnés par rapport aux annonces macroéconomiques qui auront lieu mercredi.

Le marché ne doute pas que la Réserve fédérale laissera ses taux inchangés à leur plus haut niveau depuis plus de vingt ans. Mais la Fed doit publier de nouvelles prévisions et les investisseurs guettent toute indication de futures baisses de taux.

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« La réunion de la Fed va être compliquée par la publication matinale de l’indice CPI. Si l’inflation est faible, tout va bien. Si ce n’est pas le cas, leur petit-déjeuner sera gâché », a également commenté Chris Low de FHN Financial.

Les analystes prévoient que les prix à la consommation ont augmenté de 0,1 % en mai pour se maintenir à 3,4 % sur un an, selon MarketWatch.

Le marché estime à 46,7% qu’une baisse des taux de la Fed pourrait intervenir en septembre, selon les calculs sur les produits à terme du groupe CME.

Les taux obligataires, stimulés vendredi par des créations d’emplois bien plus fortes que prévu à 272 000 en mai, sont restés sur une pente ascendante.

Vers 22H00 GMT, les rendements des bons du Trésor à dix ans s’établissaient à 4,46% contre 4,43% vendredi.

Après les élections européennes qui ont vu une montée de l’extrême droite en France et en Allemagne notamment et la décision surprise du président français Emmanuel Macron de convoquer des élections législatives, l’euro a plongé.

Il a perdu 0,36% face au dollar. L’euro est tombé à 1,0762 dollar pour un euro.

Ailleurs en Bourse, l’action du concepteur de puces IA Nvidia a gagné 0,75% à 121,79 dollars, après sa division par dix en fin de séance de vendredi où elle a clôturé à 1.198,40 dollars.

Son concurrent dans les semi-conducteurs, AMD a chuté de 4,49% après une dégradation de sa note par les analystes de Morgan Stanley.

Les laboratoires Eli Lilly grimpent de 1,88% après avoir franchi une première étape réglementaire auprès des autorités sanitaires de la FDA en vue de l’autorisation d’un nouveau médicament contre la maladie d’Alzheimer.

Le fonds d’investissement immobilier KKR s’envole de 11,22% tandis que le spécialiste de la cybersécurité CrowdStrike gagne 7,29% et la plateforme d’enregistrement de sites GoDaddy progresse de 1,94%. Les trois titres entreront dans l’indice élargi S&P 500 le 24 juin.

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vmt/pta