Warren Zaire-Emery et les joueurs modélisés dans EA Sports FC 25 découvrent leur avatar

La nouvelle itération du jeu de simulation de football sort vendredi. Les développeurs ont mis l’accent sur la modélisation des joueurs. Pour franceinfo, Warren Zaire-Emery, Selma Bacha et Lieke Martens ont raconté leur expérience.

Comment reconnaître quand un joueur change de dimension ? A sa note et à la modélisation de son avatar dans le jeu le plus vendu au monde, EA Sports FC (ex-FIFA), dont la nouvelle édition sort vendredi 26 septembre. Le milieu de terrain du Paris Saint-Germain Warren Zaire-Emery a vu le changement. Le jeune homme de 18 ans est désormais l’ambassadeur pour la France de la célèbre simulation virtuelle de football. Le milieu des Bleus raconte cette expérience à franceinfo.

S’il figurait déjà dans les versions précédentes, il avoue : “Ce n’était pas moi, ce n’était pas ma tête !” Warren Zaïre-Emery n’a en effet pas eu droit à un mannequin fidèle. Pour la version 2025, EA Sports a mis le paquet en scannant son visage grâce à une technologie de pointe.

« Nous nous sommes installés dans une sorte de bulle où il y avait plein de caméras capturant tous les détails du visage. »

Warren Zaïre-Emery, milieu de terrain du PSG

sur franceinfo

“On m’a demandé de regarder partout, à droite, à gauche, un peu en l’air, en bas, pour sourire, pour crier. Tout cela nous permet de faire des petits détails sur les visages qui rendent le jeu passionnant, les joueurs et des joueurs faits à la perfection”, raconte WZE.

Pour un résultat plus que concluant : “Franchement, la modélisation est super, c’est vraiment très bien réalisé. Je suis content d’être dans le jeu, donc bravo. Il y a de tout ! Le jour du scan avec le club, je n’étais pas coupé. Et là, c’est pareil, j’ai la même tête, je suis très content, j’espère que ça continuera avec des cartes plus grosses.“

Car le joueur surveille sa note, qui est passée de 77 l’an dernier à la barre symbolique des 80 pour cette saison. “Ça me convient, c’est seulement la deuxième fois que je participe au jeu. Sauf ma note aux tirs, mais il faudrait que je tire plus dans la vraie vie pour que ce soit mieux. C’est juste ça, sinon la carte est parfaite je J’ai pu le tester, je suis bon dans le jeu et ça me convient.“

Le joueur, formé au PSG, fait en tout cas le bonheur de ses frères, grands fans de l’EA FC. “C’est super, c’est très bien fait, même si sur quelques petits détails sur le visage, ça pourrait être mieux, mais c’est léger“, admet Wesley Zaïre-Emery.

Warren Zaïre-Emery n’a pas été le seul acteur à bénéficier de cette modélisation. EA Sports a répété l’opération dans la plupart des clubs de Ligue 1, mais aussi en Première Ligue française, la première division du football féminin. “C’est fou“, s’enthousiasme la défenseure de l’Olympique Lyonnais et de l’équipe de France, Selma Bacha, pour franceinfo. “Le scan était assez incroyable. Il y a beaucoup de caméras. On nous prend de profil, d’en haut, d’en bas, on nous demande de sourire, de relever nos cheveux, de baisser la tête, de crier. Il y a tous les détails ! »

“Je joue souvent avec une sangle – une bande – sur mon avant-bras droit. Dans le jeu, c’est là. La façon dont je cours, ma tête quand je marque et célèbre, c’est vraiment moi. C’est juste fort ce qu’ils ont fait, c’est vraiment ça ressemble à la réalité.”

Selma Bacha, défenseure de l’OL et des Bleues

sur franceinfo

“Tout est pris en compte, la queue de cheval ou encore le fait que vous portiez ou non un bandeau. J’en avais un quand j’étais plus jeune, maintenant je n’en ai plus.“, détaille l’ailier néerlandais du PSG Lieke Martens.. “C’est vraiment très similaire, c’est cool de voir ça et surtout pour le football féminin, c’est vraiment ce dont on a besoin. Nous voulons l’améliorer et ce genre de choses y contribuent.

Au total, 19 000 joueurs ont été modélisés, certains grâce à la capsule, d’autres – notamment pour les divisions inférieures – avec de simples photos, grâce au recours à l’intelligence artificielle. L’EA FC 25 a par ailleurs fidèlement reproduit 120 stades – dont le stade Bollaert de Lens – pour tenter d’attirer de nouveaux joueurs, après des ventes en léger repli la saison dernière.