Le sort d’Oscar Jegou et Hugo Auradou pourrait bientôt être décidé. Mis en examen pour viol aggravé en Argentine depuis juillet, les deux rugbymen connaîtront bientôt la décision des tribunaux. En effet, cela pourrait prononcer un licenciement avant la fin du mois.
Le samedi 14 septembre, l’avocat des deux hommes de 21 ans s’est exprimé dans les colonnes de parisien.
Antoine Vey ce qui a soulevé la possibilité d’un licenciement.Il y avait des contradictions dans les déclarations du plaignant (…) Ces contradictions ont été renforcées par la confrontation avec des éléments objectifs” a-t-il expliqué.
Une vidéo filmée par Hugo Auradou suggère une aventure consensuelle
Pour l’avocat des rugbymen, de nombreux éléments pourraient influencer la décision du tribunal. Parmi eux, partager une vidéoréalisée dans la chambre à coucher par Hugo Auradou lors d’une fellation.Il existe également des témoignages de personnes ayant visionné la vidéo Snapchat, qui décrivent une ébats consensuels et non violents.” a déclaré Antoine Vey.
Selon l’avocat, la diffusion de cette vidéo permet une meilleure compréhension l’état d’esprit de l’athlète pendant la soirée. Il a expliqué : «Une personne qui tabasse une femme ne se filmerait pas sur Snapchat pour l’envoyer à tous ses amis. Dans l’esprit d’Auradou, s’il fait ça, c’est plutôt parce qu’il passe un bon moment“.
Plusieurs éléments joueraient en faveur d’Oscar Jegou et Hugo Auradou
En plus de la vidéo Snapchat, les images enregistrées par
caméras de surveillance serait également au détriment de la plaignante. Cette dernière a indiqué qu’elle avait été forcé de revenir et rester dans la chambre. Cependant, elle aurait été filmée en train d’embrasser Hugo Auradou dans l’ascenseur, puis
attends-le devant sa chambre. Oscar Jegou entra alors dans la pièce de façon normale.
Pour Antoine Vey, ces vidéos seraient donc une première preuve d’innocence de ses clients : «D’après les vidéos, ce n’était pas une femme qui a été forcée de pénétrer dans la pièce, ni elle n’allait simplement boire un verre. Avant même de savoir ce qui s’est passé dans la pièce, cette femme est discréditée, car elle a dit quelque chose qui ne correspond pas à la véritéLa justice argentine doit désormais trancher.