En raison d’une grève attendue des contrôleurs aériens, les compagnies devront annuler jeudi 25 avril 75% des vols à l’aéroport de Paris Orly et 65% à Paris-Roissy ainsi qu’à Marseille, a annoncé la Direction générale de l’aviation civile (DGAC). lors d’une visioconférence avec eux mardi soir. La DGAC leur demande également d’annuler 60 % des vols à Toulouse et Nice, et 50 % pour les autres aéroports.
Quelques heures plus tôt mardi, le président de la Fédération nationale de l’aviation et de ses métiers (FNAM), Pascal de Izaguirre, avait prévenu que ce mouvement de grève des contrôleurs aériens serait « très fortement suivi ». Tous les syndicats ont en effet appelé à la grève des contrôleurs aériens, après l’échec des négociations sur les mesures d’accompagnement d’une refonte du contrôle aérien.
Le même jour, le Syndicat national des contrôleurs aériens (SNCTA), premier syndicat des contrôleurs aériens, a annoncé le dépôt d’un nouveau préavis de grève pour le pont de l’Ascension (jeudi 9, vendredi 10 et samedi 11 mai). Le syndicat a déploré, dans un communiqué, l’échec de la conciliation “notamment sur la question de l’accompagnement social” et donne encore quinze jours aux pouvoirs publics pour « Rejoignez la recherche de solutions ».
Le deuxième syndicat des contrôleurs aériens, l’Unsa ICNA, qui appelle également à la grève jeudi, a de son côté déposé un nouveau préavis couvrant l’ensemble du mois de juin.
Augmentations de salaire
M. de Izaguirre a dénoncé l’argument du SNCTA, qui réclame des augmentations de salaire qui, selon lui, n’ont aucun impact sur le contribuable français puisque le budget de la DGAC est complété par des redevances payées par les compagnies aériennes. Ce coût supplémentaire “serait finalement répercuté sur le passager”, a expliqué M. de Izaguirre, qui est également PDG de Corsair. Sans compter que cela constituerait “un élément supplémentaire de dégradation de notre compétitivité” parce que ce coût est “principalement soutenu par les entreprises françaises”dit le chef.
La FNAM s’inquiète de la dégradation de la compétitivité française, dont les entreprises perdent chaque année des parts de marché au profit des entreprises turques ou du Golfe. Selon M. Izaguirre, la France bat le record de grèves du contrôle aérien avec un impact sur les finances du secteur aérien européen de 800 millions d’euros pour la période 2018-2022, dont 624 millions pour la seule France.
A titre de comparaison, en deuxième position de ce classement on retrouve l’Italie, où les grèves ont représenté un manque à gagner de 147 millions d’euros sur la même période, puis la Grèce, avec 22 millions d’euros, toujours selon les chiffres avancés par la FNAM.
En septembre 2023, le SNCTA et l’UNSA-ICNA, le deuxième syndicat des contrôleurs aériens, ont déclaré une trêve olympique, promettant de ne pas faire grève pour des raisons salariales d’ici la fin des Jeux olympiques (26 juillet au 11 août) et paralympiques. (28 août au 8 septembre). “On a découvert que ce n’était que partiel”, a ironisé Pascal de Izaguirre, confiant ne pas s’inquiéter de la période de compétition elle-même. Le secteur s’attend également à un été “dynamique”. Sur les trois premiers mois de l’année, le trafic aérien depuis, vers et vers la France a atteint 96 % de celui de 2019 pour la même période.
En raison d’une grève attendue des contrôleurs aériens, les compagnies devront annuler jeudi 25 avril 75% des vols à l’aéroport de Paris Orly et 65% à Paris-Roissy ainsi qu’à Marseille, a annoncé la Direction générale de l’aviation civile (DGAC). lors d’une visioconférence avec eux mardi soir. La DGAC leur demande également d’annuler 60 % des vols à Toulouse et Nice, et 50 % pour les autres aéroports.
Quelques heures plus tôt mardi, le président de la Fédération nationale de l’aviation et de ses métiers (FNAM), Pascal de Izaguirre, avait prévenu que ce mouvement de grève des contrôleurs aériens serait « très fortement suivi ». Tous les syndicats ont en effet appelé à la grève des contrôleurs aériens, après l’échec des négociations sur les mesures d’accompagnement d’une refonte du contrôle aérien.
Le même jour, le Syndicat national des contrôleurs aériens (SNCTA), premier syndicat des contrôleurs aériens, a annoncé le dépôt d’un nouveau préavis de grève pour le pont de l’Ascension (jeudi 9, vendredi 10 et samedi 11 mai). Le syndicat a déploré, dans un communiqué, l’échec de la conciliation “notamment sur la question de l’accompagnement social” et donne encore quinze jours aux pouvoirs publics pour « Rejoignez la recherche de solutions ».
Le deuxième syndicat des contrôleurs aériens, l’Unsa ICNA, qui appelle également à la grève jeudi, a de son côté déposé un nouveau préavis couvrant l’ensemble du mois de juin.
Augmentations de salaire
M. de Izaguirre a dénoncé l’argument du SNCTA, qui réclame des augmentations de salaire qui, selon lui, n’ont aucun impact sur le contribuable français puisque le budget de la DGAC est complété par des redevances payées par les compagnies aériennes. Ce coût supplémentaire “serait finalement répercuté sur le passager”, a expliqué M. de Izaguirre, qui est également PDG de Corsair. Sans compter que cela constituerait “un élément supplémentaire de dégradation de notre compétitivité” parce que ce coût est “principalement soutenu par les entreprises françaises”dit le chef.
La FNAM s’inquiète de la dégradation de la compétitivité française, dont les entreprises perdent chaque année des parts de marché au profit des entreprises turques ou du Golfe. Selon M. Izaguirre, la France bat le record de grèves du contrôle aérien avec un impact sur les finances du secteur aérien européen de 800 millions d’euros pour la période 2018-2022, dont 624 millions pour la seule France.
A titre de comparaison, en deuxième position de ce classement on retrouve l’Italie, où les grèves ont représenté un manque à gagner de 147 millions d’euros sur la même période, puis la Grèce, avec 22 millions d’euros, toujours selon les chiffres avancés par la FNAM.
En septembre 2023, le SNCTA et l’UNSA-ICNA, le deuxième syndicat des contrôleurs aériens, ont déclaré une trêve olympique, promettant de ne pas faire grève pour des raisons salariales d’ici la fin des Jeux olympiques (26 juillet au 11 août) et paralympiques. (28 août au 8 septembre). “On a découvert que ce n’était que partiel”, a ironisé Pascal de Izaguirre, confiant ne pas s’inquiéter de la période de compétition elle-même. Le secteur s’attend également à un été “dynamique”. Sur les trois premiers mois de l’année, le trafic aérien depuis, vers et vers la France a atteint 96 % de celui de 2019 pour la même période.