Les deuxième ligne de l’équipe de France féminine tenteront de mener leurs coéquipières vers un Grand Chelem ce samedi à Bordeaux (17h45).
Elle fait des études de médecine
Manae Feleu (24 ans) poursuit de brillantes études de médecine parallèlement à sa carrière sportive. Studieux, le deuxième ligne et capitaine de l’équipe de France est actuellement en cinquième année. C’est après avoir étudié dans un lycée en Nouvelle-Zélande que Feleu décide de venir en France, puis à Dijon où elle choisit d’étudier la médecine et continue de grandir. Jusqu’à présent, la Grenobloise a réussi à gérer son emploi du temps, entre les terrains de rugby et les stages hospitaliers.
Le sport comme une évidence
Originaire de Wallis et Futuna, Manae Feleu est née dans une famille de sportifs. Ses parents étaient professeurs d’éducation physique au collège mais, surtout, sa mère pratiquait l’heptathlon à haut niveau et son père se spécialisait dans le décathlon. Passionnée d’athlétisme et de sport en général, la jeune femme opte finalement pour le rugby à l’âge de 11 ans avant d’être suivie par sa sœur Teani (21 ans), également internationale (sur le banc ce samedi face aux Roses Rouges).
La Nouvelle-Zélande avant la France
A plus de 3 000 kilomètres de ses parents, Manae Feleu décide, à l’âge de 14 ans, de s’essayer à la Nouvelle-Zélande. “C’est une partie de ma vie qui m’a fait grandir, gagner en autonomie, j’ai appris plein de choses sur moi et sur le monde durant cette période”, a déclaré la Grenobloise à France Bleu. C’est avec le club de Havelock North Rugby, dans l’est du pays, qu’elle s’entraîne avant de connaître une dernière année de lycée difficile marquée par une année sabbatique suite à une rupture des ligaments croisés antérieurs.
Calme olympien
« C’est une fille assez discrète mais qui a toujours su parler au bon moment. Elle a toujours les mots justes. Tout le monde pensait qu’elle dégageait quelque chose quand elle parlait. Nous avions envie de l’écouter. Elle est très calme, très posée », confiait récemment sa coéquipière Romane Ménager. Une analyse partagée par Gaëlle Hermet, ex-capitaine et cadre des Bleues : « Elle nous apporte beaucoup de sérénité. Manae est une force tranquille. Elle est calme, nous voulons la suivre.
Joueur de devoir
Malgré son profil athlétique (1m79, 81 kg) et “lumière” pour son poste, Manae Feleu est une guerrière, dans la plus pure tradition polynésienne. « Elle apporte beaucoup au combat, c’est une joueuse qui va de l’avant et fait le travail dans l’ombre. Nous avons besoin d’elle tout le temps », avance la demi de mêlée Pauline Bourdon Sansus. Mais le grenoblois est aussi rapide et très habile balle en main. L’école néo-zélandaise a visiblement porté ses fruits…
Les deuxième ligne de l’équipe de France féminine tenteront de mener leurs coéquipières vers un Grand Chelem ce samedi à Bordeaux (17h45).
Elle fait des études de médecine
Manae Feleu (24 ans) poursuit de brillantes études de médecine parallèlement à sa carrière sportive. Studieux, le deuxième ligne et capitaine de l’équipe de France est actuellement en cinquième année. C’est après avoir étudié dans un lycée en Nouvelle-Zélande que Feleu décide de venir en France, puis à Dijon où elle choisit d’étudier la médecine et continue de grandir. Jusqu’à présent, la Grenobloise a réussi à gérer son emploi du temps, entre les terrains de rugby et les stages hospitaliers.
Le sport comme une évidence
Originaire de Wallis et Futuna, Manae Feleu est née dans une famille de sportifs. Ses parents étaient professeurs d’éducation physique au collège mais, surtout, sa mère pratiquait l’heptathlon à haut niveau et son père se spécialisait dans le décathlon. Passionnée d’athlétisme et de sport en général, la jeune femme opte finalement pour le rugby à l’âge de 11 ans avant d’être suivie par sa sœur Teani (21 ans), également internationale (sur le banc ce samedi face aux Roses Rouges).
La Nouvelle-Zélande avant la France
A plus de 3 000 kilomètres de ses parents, Manae Feleu décide, à l’âge de 14 ans, de s’essayer à la Nouvelle-Zélande. “C’est une partie de ma vie qui m’a fait grandir, gagner en autonomie, j’ai appris plein de choses sur moi et sur le monde durant cette période”, a déclaré la Grenobloise à France Bleu. C’est avec le club de Havelock North Rugby, dans l’est du pays, qu’elle s’entraîne avant de connaître une dernière année de lycée difficile marquée par une année sabbatique suite à une rupture des ligaments croisés antérieurs.
Calme olympien
« C’est une fille assez discrète mais qui a toujours su parler au bon moment. Elle a toujours les mots justes. Tout le monde pensait qu’elle dégageait quelque chose quand elle parlait. Nous avions envie de l’écouter. Elle est très calme, très posée », confiait récemment sa coéquipière Romane Ménager. Une analyse partagée par Gaëlle Hermet, ex-capitaine et cadre des Bleues : « Elle nous apporte beaucoup de sérénité. Manae est une force tranquille. Elle est calme, nous voulons la suivre.
Joueur de devoir
Malgré son profil athlétique (1m79, 81 kg) et “lumière” pour son poste, Manae Feleu est une guerrière, dans la plus pure tradition polynésienne. « Elle apporte beaucoup au combat, c’est une joueuse qui va de l’avant et fait le travail dans l’ombre. Nous avons besoin d’elle tout le temps », avance la demi de mêlée Pauline Bourdon Sansus. Mais le grenoblois est aussi rapide et très habile balle en main. L’école néo-zélandaise a visiblement porté ses fruits…