Pour endiguer la délinquance juvénile en Guadeloupe, le gouvernement a décrété le 22 avril et pour un mois renouvelable l’instauration d’un couvre-feu pour les mineurs dans les villes de Pointe-à-Pitre et des Abymes. Pour Stéphanie Mulot, professeur de sociologie à l’université Toulouse-Jean Jaurès et spécialiste des Antilles, cette mesure exceptionnelle est avant tout une façon pour le gouvernement de drainer les voix de l’extrême droite en prouvant que l’État est capable de remettre de l’ordre dans tout le pays. territoire, y compris outre-mer.