Selon une étude, les compétitions olympiques et paralympiques auront des effets parfois spectaculaires sur les ventes de produits alimentaires.
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La France des JO… et de l’apéro. A moins de 100 jours des Jeux olympiques de Paris 2024, une étude Nielsen IQ donne une idée sur les produits de type apéritif qui seront consommés cet été, et même où ils seront achetés. Ces JO pourraient générer plus de 10,5 milliards d’euros de profits et créer plus de 250 000 emplois en Île-de-France.
On s’attend à ce qu’il y ait 10 à 20 % de bouteilles de bière en plus par rapport à un été typique, et jusqu’à 15 % d’eau plate et de jus de fruits en plus. Les ventes seront également en hausse de 8 à 12 % pour les biscuits apéritifs, les chips et les cacahuètes. Pour les pizzas, il s’agira de 5 à 10 % d’achats supplémentaires.
Un impact au niveau local
Les amateurs de sport à la télévision n’ont pas l’intention de perdre du temps en cuisine ou dans les magasins. En Île-de-France, les courses se feront par livraison, dans les commerces de proximité ou éventuellement sur place, au plus près des lieux de compétition pour les détenteurs de billets, selon l’institut Nielsen IQ.
Mais avec un quart des tests ayant lieu pendant les heures de repas, les cafés, bars, restaurants et même fast-foods bénéficieront également d’un afflux de clients souhaitant se rassembler autour d’un écran. Les autorités prévoient également de doubler le nombre de contrôles par rapport à 2023 pour éviter tout problème sanitaire lors des Jeux olympiques.
Les impacts des JO seront donc plutôt locaux à Paris et dans les villes hôtes. Les Jeux de Londres avaient ainsi stimulé la consommation dans la capitale de près de 5,5 points, contre une petite hausse de 0,4% au niveau national. Mais la météo aura aussi un effet majeur, si elle est à la hauteur, peut-être, du nombre de médailles d’or françaises.