La « bataille de Rafah », au sud de la bande de Gaza, est « décisive » pour Israël, engagé dans plus de sept mois de guerre contre le Hamas, a déclaré jeudi 16 mai le Premier ministre Benjamin Netanyahu.
L’opération lancée le 7 mai est « un combat qui décidera de beaucoup de choses dans cette campagne », a déclaré le Premier ministre, cité dans un communiqué, en s’adressant aux soldats dans la zone de Rafah. Il ne vise pas « seulement les bataillons restants » du Hamas, mais aussi leurs « failles et voies d’approvisionnement ».
C’est « un moment difficile », a-t-il ajouté quelques heures après l’annonce de la mort de cinq soldats israéliens, tués par des tirs de chars israéliens sur un bâtiment où ils étaient rassemblés au nord du territoire palestinien en proie à d’intenses combats ces derniers temps. jours. Mais « votre action contribue à mettre un terme » à la bataille, a déclaré Benjamin Netanyahu, « la terminer nous fera un grand pas vers la défaite de l’ennemi ».
1,4 million d’habitants et de Gazaouis déplacés
L’armée israélienne affirme mener depuis le 7 mai des opérations militaires ciblées accompagnées de bombardements à Rafah, une ville du sud de la bande de Gaza, à la frontière avec l’Égypte.
Les combats ont repris dans le nord de la bande de Gaza, où l’offensive terrestre israélienne a débuté le 27 octobre en réponse à l’attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre.
L’un des objectifs affichés de l’offensive israélienne est « d’anéantir » le Hamas, dont l’attaque du 7 octobre a fait plus de 1.170 morts, en majorité des civils, selon un bilan de l’AFP établi à partir de données officielles israéliennes. Plus de 250 personnes ont été kidnappées lors de l’attaque et 128 restent captives à Gaza, dont 38 considérées comme mortes, selon l’armée.
Selon l’ONU, Rafah a abrité jusqu’au 6 mai – date du premier ordre d’évacuation envoyé par les autorités israéliennes – 1,4 million d’habitants et Gazaouis déplacés par les combats dans le reste de Gaza, faisant craindre un carnage.
La vaste offensive lancée par Israël en réponse à l’attaque du 7 octobre a dévasté la bande de Gaza, où 35.272 personnes ont été tuées, pour la plupart des civils, selon un dernier bilan du ministère de la Santé du Hamas. Depuis le début de cette offensive terrestre, 279 soldats israéliens sont morts.
Article original publié sur BFMTV.com