Émeutes en Nouvelle-Calédonie : TikTok interdit dans l’archipel, l’armée déployée dans les ports et aéroports

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En Nouvelle-Calédonie en proie à des émeutes très violentes, l’état d’urgence est en vigueur depuis mercredi 15 mai à 20 heures, heure de Paris (5 heures ce jeudi à Nouméa). Et si ce statut permet à l’État de disposer de « compétences renforcées pour assurer le maintien de l’ordre », Gabriel Attal a renforcé le dispositif.

Lors de la cellule interministérielle de crise au ministère de l’Intérieur, le Premier ministre a annoncé le déploiement d’armées dans les ports et aéroports, afin de sécuriser ces infrastructures.

De plus, le réseau social TikTok est interdit dans l’archipela déclaré le locataire de Matignon.

 » La situation est grave « 

« La situation en Nouvelle-Calédonie est grave », a jugé Gabriel Attal. « Depuis plusieurs jours, une flambée de violences sans précédent sévit, avec des pillages, des incendies, des violences physiques d’une ampleur rare – et trois morts parmi les habitants » auxquels s’ajoute la mort d’un gendarme, a-t-il précisé. il raconte.

« Ce n’est pas acceptable, ce n’est pas admissible, rien ne pourra jamais le justifier », a déclaré Gabriel Attal, rappelant que la « priorité absolue » du gouvernement reste « le retour à l’ordre, au calme ». , « condition de tout dialogue ».

Il a également promis d’inviter prochainement les acteurs de Nouvelle-Calédonie à une réunion à Matignon en vue de trouver un accord politique global, après l’adoption d’une loi constitutionnelle visant à élargir le corps électoral contesté par les indépendantistes.

« Nous ne ménageons aucun moyen, aucun effort pour permettre » ce retour au calme, a insisté le chef du gouvernement.

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Le Premier ministre Gabriel Attal quitte l'Elysée après le conseil des ministres hebdomadaire à Paris, le 15 mai 2024.
Le Premier ministre Gabriel Attal quitte l’Elysée après le conseil des ministres hebdomadaire à Paris, le 15 mai 2024. (©AFP/Geoffroy VAN DER HASSELT)

Des renforts attendus

Depuis les premières altercations dans la journée de lundi, en marge d’une mobilisation indépendantiste contre la réforme constitutionnelle, deux violentes nuits d’émeutes ont secoué l’île.

Quatre personnes sont mortes, dont un gendarme, et des centaines d’autres ont été blessées.

Près de 1 800 policiers sont « mobilisés sur place » et 500 autres viendront les « renforcer », l’armée étant mobilisée pour aider à leur acheminement, a encore détaillé Prisca Thévenot.

Avec l’AFP.

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