l’Assemblée nationale adopte la réforme constitutionnelle

Les députés français ont adopté, dans la nuit de mardi à mercredi, la révision constitutionnelle souhaitée par le gouvernement et visant à élargir le corps électoral propre aux élections provinciales de Nouvelle-Calédonie. Un élargissement fortement contesté par les indépendantistes.

Après le Sénat, l’Assemblée nationale a adopté à son tour dans la nuit du mardi 14 au mercredi 15 mai la révision constitutionnelle réformant le corps électoral du scrutin provincial de Nouvelle-Calédonie, mais la convocation d’un Congrès se fait attendre, sur fond de fortes violences. dans l’archipel.

Le projet de loi du gouvernement a été adopté par 351 voix contre 153, les députés de gauche s’étant opposés à son adoption. Le RN et Les Républicains ont largement voté pour, comme l’écrasante majorité du camp présidentiel, à l’exception d’une poignée de députés MoDem.

Les débats ont avancé lentement mardi, sans grand scandale, malgré des pics de tension entre Gérald Darmanin et La France insoumise, le ministre de l’Intérieur accusant ces députés d' »obstruction » parlementaire, avec des amendements changeant parfois un seul mot ou une expression.

« Il n’est plus acceptable qu’aujourd’hui la proportion d’électeurs exclus du droit de vote aux élections provinciales et législatives s’élève à pratiquement 20 % », a estimé le député LR Philippe Gosselin.

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